La France, la Russie et la Chine, trois membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, menacent d'utiliser leur droit de veto pour empêcher que l'ONU n'approuve l'intervention armée contre l'Irak. Au début de 2006, après le relatif succès des élections législatives de décembre 2005, la situation semble partiellement apaisée : les autorités irakiennes considèrent que 14 provinces sur 18 sont « sûres Â», les violences concernant surtout l'agglomération de Bagdad et les provinces sunnites du nord-ouest, Ramadi, Mossoul et Bakouba[126]. Cela en fait la guerre la plus meurtrière pour les États-Unis depuis la guerre du Viêt Nam. Saddam Hussein, quant à lui, est arrêté dans une cave par l'armée américaine à Tikrit dans la nuit du 13 au 14 décembre 2003, avec l'aide de Kurdes. nécessaire] la communication au Pentagone du contenu militaire (plans détaillés de l'intérieur des installations industrielles inspectées en Irak par les inspecteurs en désarmement de l'UNSCOM, ayant permis la programmation des bombes guidées par GPS utilisées pour la destruction de ces installations en 1998 et en 2003 [réf. Cette statistique montre le nombre de soldats morts pendant la guerre d'Irak de 2003 à 2018. Consultez les articles de la rubrique International, Créez votre compte plus rapidement, Veuillez saisir l'adresse mail qui a servi à créer votre compte LePoint.fr, Merci d'avoir partagé cet article avec vos amis. Guerre civile russe nombre de morts. Debut 2007, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime dans une étude que 120 Irakiens sont morts en moyenne chaque jour entre mars 2003 et juin 2006 et donne une estimation de 104 000 à 230 000 morts violentes, dont plus de la moitié à Bagdad, pour cette même période[149],[2]. Selon Pierre-Jean Luizard, ces attentats "ont fait plus de 10 000 morts (dont une majorité de civils) depuis fin 2011". En parallèle, dans la région du Kurdistan, la Coalition avait initialement prévue que la 4e division d’infanterie mécanisée de l'US Army venue de la province de Mardin en Turquie, Division assez légère mais la plus moderne de toute l'armée américaine au point de vue de son informatisation (et encore en cours d'expérimentation...), « fixe Â» dans cette région, avant l'invasion, une partie importante de l'armée irakienne, cette division ayant pour mission, soit de menacer Bagdad dans l'hypothèse où l'armée régulière irakienne se trouvant au Kurdistan se serait rendue, soit de « fixer Â» pendant toute la durée de l'invasion, et jusqu'à la chute de Bagdad, une partie importante de l'armée irakienne dans cette région, les forces kurdes du PDK et du UPK devant dans le même temps menacer Mossoul et Kirkouk[réf. Du côté de la nature du conflit ensuite : la guerre d’Irak est, avec celle d’Afghanistan, l’emblème de la guerre du XXIe siècle. Une des sources d'informations, Rafid Ahmed Alwan al-Janabi (surnommé « Curveball Â»), ingénieur chimiste irakien, qui a fait défection en Allemagne en 1999 et a été interrogé par le BND a fourni de faux renseignements accréditant l'existence d'un programme d'armement biologique. En mi-2006, 135 000 militaires américains, soit dix-sept brigades dont six de la garde nationale des États-Unis, sont déployés, seuls 50 000 sont réellement opérationnels dans l'ensemble de l'Irak, le reste s'occupant de la logistique. Sabotages d'usines et de raffineries durant la guerre qui engendrent une baisse des exportations de pétrole à travers le monde et une pénurie d'essence, même dans les régions les plus pétrolifères de l'Irak. En fait, la Coalition se contenta d'envoyer quelques forces spéciales dans cette région désertique uniquement défendue côté irakien par des gardes frontières. Les ravisseurs appartiennent à la guérilla (mouqawama, la « résistance Â» irakienne) menée par d’anciens baasistes des services de Saddam Hussein, des djihadistes étrangers, des islamistes et des salafistes. Le 27 novembre, l’Irak accepte que la nouvelle résolution de l’ONU soit mise en application et voit la reprise des inspections dès le lendemain. Néanmoins, ce n’est pas l’avis de tout le monde. nécessaire]. Et c'est la menace qui n'ose pas dire son nom, parce que les Européens, je vais vous le dire franchement, ne se soucient pas beaucoup de cette menace. Puis en juin 2014, l'État islamique en Irak et au Levant, renforcé par son engagement dans la guerre civile syrienne, lance une grande offensive dans l'ouest de l'Irak. Accédez à l’intégralité des contenus du Point >>, Politique de protection des données à caractère personnel, Gérez vos inscriptions aux newsletters d’information généraliste et thématiques, Archivez vos contenus favoris pour les lire ultérieurement, Bénéficiez d’une exposition publicitaire modérée, Et accédez à d’autres services exclusifs (jeux-concours, événements…). votre numéro d’abonné dans les paramètres de création de compte. Bien sûr, nos gauchistes locaux n'ont pas manqué de qualifier ces groupes de «combattants de la liberté». L'argument numéro deux, soit les liens entre le régime et le terrorisme, est le plus débattu au sein du gouvernement mais je crois que tout le monde se rejoint sur le fait que nous avons tué plus de cent membres d'un groupe d'Al-Quaeda en Irak et que nous avons arrêté un membre d'Al-Quaeda à Bagdad, lié à Al-Zarkawi. De plus, selon le HCR, 1,8 million d'Irakiens ont été déplacés à l'intérieur du territoire. Une grande partie de ses stocks auraient été détruits en juillet 1991. Cependant, les noms, les vidéos ou les photographies, les descriptions orales ou écrites ne peuvent être diffusées sans l'accord écrit préalable du blessé. En octobre 2009, le ministère irakien des Droits de l'homme avance qu'au total de 85 694 personnes ont été tuées depuis le début du conflit[3]. Idem ; K. Katzman, « Iraq and Al-Qaeda : allies or not? L'organisation National Priorities Project estime, au 14 juillet 2017, à 820 milliards de dollars le coût de la guerre[178] mais selon le Time Magazine, le montant s'élèvera au total à 4 000 milliards de dollars pour le contribuable américain, en incluant les soins médicaux, les indemnités pour invalidité versées pour les soldats en service actif, les vétérans et les familles ainsi que l’embauche de nouveaux soldats pour les remplacer et les coûts socio-économiques[179]. Plusieurs responsables ont quitté l'administration Bush (dont le secrétaire d'État. Le président américain a notamment déclaré que ses propos avaient « envoyé de mauvais signaux Â», que « les choses ne se sont pas déroulées comme nous l'avions espéré Â» et que « la plus grosse erreur, du moins en ce qui concerne l'implication de notre pays, c'est Abou Ghraïb Â»[109]. Rien ne justifie de prendre les armes lorsque l'on jouit d'un cadre démocratique. Les soldats de la coalition ? nécessaire]. Le président Obama a réduit le nombre de soldats américains engagés en Afghanistan et en Irak, mais il a déployé de manière dramatique la guerre aérienne … Les inspecteurs de l'Organisation des Nations unies (ONU) et de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont procédé à des inspections des sites irakiens jusqu’en décembre 1998 : à cause de l'Operation Desert Fox (Renard du Désert), les inspections sont stoppées et l'UNSCOM quitte l'Irak[43]. Indonésie : un Boeing 737-500 disparaît avec 62 personnes à bord. Le 29 janvier 2002, le président américain George W. Bush estime que l'Irak, au même titre que la Corée et l'Iran, fait partie d'un « axe du mal Â» : « Le régime irakien a comploté pour développer de l’anthrax, des gaz neurotoxiques, et des armes nucléaires depuis plus de dix ans. J. Wilson, « What I didn’t find in Africa Â», 6 juillet 2003. Augmentation de l'insécurité générale (pillages, incendies et prises d'otage), à la suite de la désorganisation totale (ou presque) des différents services publics tels que les forces de l'ordre, qui sont actuellement formées par des instructeurs de l'armée américaine. Les États-Unis donnent fin juillet 2010 un bilan officiel de 77 000 civils et militaires irakiens tués entre 2004 et août 2008[3],[145]. Dès mai 2004, une vidéo diffusée sur internet présente au monde entier la décapitation de l'entrepreneur américain Nick Berg. Philip Zelikow, « The Israel Lobby Â», London Review of Books, Letters, vol. [...] Les États-Unis ne permettront pas aux régimes les plus dangereux de nous menacer avec les armes les plus destructives au monde Â»[47]. La politique américaine a été fortement critiquée dans le monde. On assiste à un exode vers l'étranger de centaines de milliers de chrétiens syro-chaldéens pour échapper à la mort. En outre, la majorité des villes se trouvent dans une situation difficile : pillages, affrontements, règlements de compte…. Les éléments avancés par les États-Unis pour affirmer leurs dires sur la présence d'armes de destruction massive, les recherches visant à fabriquer de telles armes ou encore les liens entre l'Irak et le terrorisme provoquent beaucoup de débats, surtout après la publication du memorandum de Downing Street. Premières « Ã©lections libres Â» depuis plus de 50 ans (bien que le caractère libre de ces élections soit sujet de polémiques Ã. Investissements dans le pétrole par des sociétés étrangères, ce qui empêche l'Irak de bénéficier pleinement de cette ressource, investissements que les irakiens ne peuvent refuser car les raffineries de pétroles sont sous le contrôle des forces spéciales et des armées américaines et britanniques. », « s’il n’y a pas participé de quelque manière que ce soit Â», si celles-ci avaient décidé de se flanc garder sur leur aile gauche lors leur attaque principale sur Bagdad par le Sud, « les choses ne se sont pas déroulées comme nous l'avions espéré Â», « la plus grosse erreur, du moins en ce qui concerne l'implication de notre pays, c'est Abou Ghraïb Â», « La communauté du renseignement juge que le terme de guerre civile Â» ne représente pas de manière adéquate la complexité du conflit en Irak. Entre 10 000 et 30 000 personnes se sont rassemblées rien qu'à San Francisco[195]. Le bilan annuel -officiel- pour la coalition se décompose ainsi : Pertes matérielles Morts et blessés Discorde au sein de l'Union européenne en raison des tensions entre les pays qui se sont engagés en Irak (Royaume-Uni, Pologne, Espagne…) et ceux qui se sont opposés à l'intervention armée (Allemagne, Belgique, France…). Le 10 janvier 2007, lors d'une allocution télévisée, le président annonce que 21 500 militaires supplémentaires seront envoyés en Irak pour permettre un retour à la paix plus rapide. Classement Guerre Dates Morts Morts par jour Pop. Politique de protection des données à caractère personnel Troops Target Errant Iraqi Police", RFR/RL, 18 avril 2008, Une série d'attentats sanglants à Bagdad, Al-Qaïda revendique les attentats de Bagdad. L'ISG affirme dans son rapport que parmi les ADM recherchées, figureraient quatre-vingt tonnes de gaz moutarde qui ont disparu des entrepôts irakiens[89]. Ce conflit permettrait également à beaucoup d’entreprises européennes et américaines de profiter du pétrole irakien, prendre le contrôle des puits de pétrole du 4e détenteur de réserves ; il s'agirait donc d'une raison motivée par les analystes de la géopolitique du pétrole. Une des grandes premières de cette guerre a été sa très grande médiatisation. Après seulement 19 jours de déplacement et au prix de quelques combats (depuis le départ du Koweït), l'armée américaine a bousculé facilement au sud et à l'est de Bagdad des unités de la Garde républicaine[réf. En août 2010, le président Barack Obama annonce la fin du retrait des troupes combattantes américaines tout en maintenant en Irak 50 000 « conseillers Â» qui resteront jusqu'en décembre 2011. nécessaire] : en première ligne, face à la frontière avec la Turquie, les forces irakiennes étaient équivalentes à deux Brigades d'infanterie motorisée de la coalition, auxquelles il faut ajouter des groupes paramilitaires dans Mossoul et Kirkouk ; en seconde ligne, des forces équivalentes à trois brigades la Coalition se trouvaient sur chacun des trois axes routiers menant du Kurdistan à Bagdad. Il aura fallu du temps pour que les Américains assument sans complexe cette position. Pollution des terres agricoles et des nappes phréatiques par le sabotage des puits de pétrole et l'ouverture volontaire des oléoducs. D’autres seraient revenus quelques semaines après la fin de la bataille[105]. Dans une entrevue au magazine Time, Jessica elle-même reconnaît que toute l'opération menée contre l'hôpital avait été une mise en scène[80]. Selon l'étude, 60 % des victimes du conflit ont été tuées par balles, environ 13 % dans des attaques à la voiture piégée et 9 % dans des explosions diverses[157]. La police est largement infiltrée par les radicaux chiites partisans de Moqtada Al-Sadr[129]. Le 14 février 2003, le ministre français des affaires étrangères Dominique de Villepin déclare dans un discours remarqué que « l'intervention militaire serait la pire des solutions. Ils pourraient attaquer nos alliés ou faire du chantage aux États-Unis. Selon lui, les inspecteurs « doivent pouvoir agir n'importe quand et n'importe où pour permettre aux inspections de répondre aux normes fixées par le Conseil de Sécurité Â»[48]. Pour l'IFRI, en septembre 2005, « la cause religieuse l'emporte sur la cause nationale[200]. Et ici, je critique un peu le gouvernement [Bush], parce que l'argument qu'il ne cesse de donner est qu'il s'agit d'une menace pour les États-Unis. Au 15 novembre, il reste quelques centaines d'insurgés bien équipés. De plus, 52 personnes qui se trouvaient en détention provisoire durant cette période seraient morts à cause du personnel britannique[206]. Mentions légales C'est un régime qui a quelque chose à cacher au monde civilisé. Les médias ne peuvent diffuser des informations classifiées, des informations sur le nombre, l'équipement, la disposition, les manœuvres, les tactiques, les opérations, les cibles (etc) des forces armées. Les négociations devant les Nations unies pour tenter de trouver une solution pacifique au « problème irakien Â» n'aboutissent pas. L'idée d'une guerre préventive au profit d'Israël, L'option diplomatique : tentative pour éviter le conflit devant l'Organisation des Nations Unies (ONU), L’échec du processus de désarmement de l’après-1991, La CIA à la recherche des armes de destruction massive, Efforts en vue d'un vote au Conseil de sécurité, L'option militaire : la guerre conventionnelle en mars 2003, Traque des ex-dirigeants irakiens baassistes, Polémique à propos des armes de destruction massive, Informations divulguées au cours de la guerre, De 2003 à 2010 : Occupation de l'Irak et guérilla, Occupation de l'Irak et début de l'insurrection, Prises d'otages par des groupes armés (2004), Interventions armées turque et iranienne, Seconde guerre civile irakienne et nouvelle coalition, Conséquences sur l'éducation supérieure, Conséquences religieuses en Irak : la guerre civile inter-confessionnelle, Conséquences sur la politique des États-Unis, Conséquences économiques pour les États-Unis, Conséquences politiques en dehors de l'Irak, « Le plus grand regret de toute cette présidence consistera dans la défaillance du renseignement en Irak. Bibliographie sur la guerre d’Irak (2003) Bibliographie réalisée par le service informatique. Des « rebelles Â» en armes se promènent alors dans Bagdad au grand jour à 200 mètres de la zone verte. Après avoir lancé une offensive en Afghanistan, lieu où Oussama Ben Laden se serait réfugié après les attentats du 11 septembre 2001, et suspectant des liens entre le régime irakien et les terroristes d'Al-Qaïda, George W. Bush charge Donald Rumsfeld et Tommy Franks de constituer un plan d'attaque contre l'Irak. La situation du gouvernement irakien est d'autant plus précaire qu'il contrôle mal ses propres forces de sécurité. suivez les informations en temps réel et accédez à nos analyses de l’actualité. Dans son éditorial du 8 juillet 2007, le New York Times affirmait : « Il est temps pour les États-Unis de quitter l'Irak, sans plus de délai qu'il n'en faut au Pentagone pour organiser un retrait méthodique[194]. Détruire les poches de soutien au terrorisme situées en Irak, éliminer un allié d'Al-Qaïda qui aide et protège les terroristes, les finances, et qui procure un refuge pour divers groupes terroristes palestiniens, qui met des armes et des bases militaires à la disposition des groupes terroristes iraniens. Elle estime que l'invasion de l'Irak n'était pas justifiée[205]. De tels États et leurs alliés terroristes constituent un axe du mal s’armant pour menacer la paix dans le monde. Au 15 décembre, l’armée américaine lutte toujours pour réduire les dernières poches de résistance, dont elle estime les effectifs à 200 hommes environ. Par la suite, après la reprise d'un nouveau conflit fin 2013, Iraq Body Count comptabilise la mort de 190 000 Irakiens entre 2003 et 2017, dont 72 000 rien qu'à Bagdad[148]. Des médias rapportent que, dans cette allocution, Zelikow a dit que l'Irak ne menace pas véritablement les États-Unis mais Israël, et que la véritable menace est passée sous silence par le gouvernement américain parce qu'elle ne se vend pas bien au public. Et justement, si ces groupes islamistes (soutenus par la gauche occidentale) ont pris les armes, c'est bien parce que ce sont des fascistes qui refusent de permettre aux Irakiens de jouir de la démocratie. Environ 5 000 munitions chimiques, essentiellement des obus de 155 mm, des roquettes al-Borak de 122 mm et des bombes pour avions datant d'avant 1991 ont été découvertes dans le pays, ainsi que plusieurs tonnes de divers produits chimiques en date de 2010, la moitié environ en 2006[57],[90]. Du 6 novembre au 29 novembre 2004 (officiellement), seconde bataille de Falloujah, baptisée « Operation Phantom Fury Â» (« Operation Al-Fajr Â» pour les irakiens)[102] : 10 à 15 000 hommes du IIIe corps américain répartis en six bataillons, et 2 000 hommes de la nouvelle armée irakienne, y participent. En 2006, John Mearsheimer et Stephen Walt reprennent dans la London Review of Books les propos attribués par les médias à Zelikov. C'est la menace contre Israël. L'engagement australien : lors de l'invasion de l'Irak en mars 2003, l'Australie menée par le conservateur John Howard lance l'opération Bastille, en envoyant environ 2 000 hommes, trois navires de guerre et une quinzaine d'avions de chasse. Fin de la politique menée par Saddam Hussein al-Tikriti et sa famille (notamment ses deux fils, Uday et Qusay Hussein, qui occupaient des postes clés du régime). Les bâtiments les plus bombardés sont les palais présidentiels (en)[72] et les édifices du parti Baas, ainsi que les casernements que les forces armées irakiennes avaient évacuées plusieurs semaines auparavant[réf. Fin 2008, il reste 14 brigades américaines dans ce pays[118]. Les violences sont ainsi tombées en octobre 2008 à leur plus bas niveau depuis 2004[125]. À la suite des menaces terroristes, qui se sont exprimées avec les attentats du World Trade Center, et le déclenchement de la guerre contre le terrorisme (Irak et Afghanistan), cela a permis à l’administration Bush de devenir un rempart contre le terrorisme aux yeux de millions d’Américains et a permis le déploiement sans précédent de la puissance militaire américaine et de renforcer l’image de Bush en tant que « patriote Â» et « défenseur de la nation Â». Ainsi, Joseph C. Wilson, ancien diplomate et chargé de la question de l’Irak, s’est vu confier par la CIA, en février 2002, l’enquête sur l’uranium nigérien dont aurait pu se servir Saddam pour son programme nucléaire.