La Coalition militaire en Irak aura duré 3 207 jours, soit huit ans et neuf mois. Le même jour, Tarek Ayoub, journaliste à la chaîne Al Jazeera, est tué par un missile tiré d'un avion américain alors qu'il filmait depuis le toit de sa maison[79]. Depuis 1990, 40 % des professeurs parmi les mieux formés ont quitté leur pays et depuis vingt ans les universités et centres de recherche irakiens sont isolés de la communauté scientifique internationale. Une grande partie de ses stocks auraient été détruits en juillet 1991. Aucune critique ou contribution n'apparait, faisant cruellement défaut aux programmes. toutes les interviews avec le personnel doivent être enregistrées à moins que l'officier responsable des affaires publiques permette d'y déroger ; dans les camps et bases, les journalistes doivent être escortés par les affaires publiques pour des raisons de sécurité, de sûreté et opérationnelles. Déjà sous le régime de Saddam Hussein l’éducation supérieure en Irak souffrait : Aujourd’hui les salaires ont augmenté mais restent insuffisants. Le Département de la Défense a dépensé en juillet 2017 un total de 770,5 milliards de dollars pour les opérations dans ce pays[180]. La boutique Promouvoir la démocratie. » (Propos de William Kristol cités par Ari Shavit. Dès mai 2004, une vidéo diffusée sur internet présente au monde entier la décapitation de l'entrepreneur américain Nick Berg. Différentes commissions s'ouvrent courant juillet 2003, au Royaume-Uni et aux États-Unis, à propos des faux documents confirmant la présence d'armes de destruction massive soumis par ces gouvernements à leur population. nécessaire], alors qu'elles avaient certainement la possibilité de tenir encore plus longtemps. votre numéro d’abonné dans les paramètres de création de compte. La dernière modification de cette page a été faite le 31 décembre 2020 à 00:08. En août 2010, le président Barack Obama annonce la fin du retrait des troupes combattantes américaines tout en maintenant en Irak 50 000 « conseillers Â» qui resteront jusqu'en décembre 2011. Saddam Hussein, quant à lui, est arrêté dans une cave par l'armée américaine à Tikrit dans la nuit du 13 au 14 décembre 2003, avec l'aide de Kurdes. De nombreuses associations américaines, pour la plupart hostiles à la guerre, suivent de près l'évolution des surcoûts liés à la guerre. Il s'empare des villes de Mossoul et de Tikrit, ainsi que de la majeure partie des provinces de Ninive, Salah ad-Din et une partie de celle de Kirkouk. nécessaire]. En particulier, des commandos irakiens (ou des forces spéciales irakiennes) tiennent des quartiers d'Umm Qasr pendant presque une semaine [réf. Pendant la campagne électorale de l'automne 2004, l'opposition travailliste avait promis de ramener les soldats australiens au pays. Le Chemical Destruction Group a supervisé la destruction de 30 000 pièces d'artillerie, 480 000 litres d'agents chimiques et plus de deux millions de litres de précurseurs chimiques[81]. Certains journalistes étaient présents aux premières lignes, intégrés ou aux côtés des troupes de la Coalition, ou dans des zones potentiellement dangereuses. Une liste partielle est disponible à l'adresse, Jean-Louis Turlin, « Bavures en Irak : le mea culpa de George Bush et de Tony Blair Â» dans. les journalistes peuvent couvrir les morts et blessés. Son rapport est clair : il n’a rien trouvé[53]. Une dizaine a été détruite devant les médias quelques semaines avant l'invasion. Cette statistique montre le nombre de civils morts au cours de la guerre d'Irak de 2003 à 2018. Pollution de l'eau par la mise à feu de plusieurs raffineries pétrolières et par les combats, ce qui empêche les agriculteurs de produire suffisamment. C’est un régime qui a déjà utilisé des gaz asphyxiants pour massacrer des milliers de ses propres citoyens, laissant les corps des mères courbés sur leurs enfants morts. Le 25 juillet 2003, Moqtada al-Sadr, dignitaire chiite considéré comme influent, demande à Najaf, « le retrait des forces d'occupation Â» américaines, devant une foule de cent mille fidèles. Les autorités irakiennes accusent d'abord des hauts responsables du Parti Baas en exil en Syrie, mais l'État islamique d'Irak revendique le 25 août les attentats[132]. nécessaire], et les forces de l'armée régulière irakienne à Bassorah composé de la 6e division blindée irakienne et de la 51e division mécanisée irakienne de la Coalition. nécessaire], et empêchèrent ainsi cette division blindée britannique de participer à l'offensive sur Bagdad au côté des forces américaines, comme cela était très probablement initialement prévu[77] ; une fois leur mission accomplie, les forces irakiennes de Bassorah ne se rendirent pas, mais « s'évaporèrent Â» [réf. Plusieurs responsables ont quitté l'administration Bush (dont le secrétaire d'État. Le 19 août 2003, un attentat au camion piégé détruit le siège des Nations unies à Bagdad faisant 22 morts dont le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Irak, le Brésilien Sérgio Vieira de Mello. Sans eux, je ne sais pas si j'aurais encore pu me réclamer d'elle. Pourquoi cet écart est-il si important ? Mais les violences continuent. Cette étude, menée en collaboration avec l'Institut indépendant d'études pour l'administration et la société civile (IIACSS), est basée sur l'entretien de 2 414 Irakiens et conclut qu'un cinquième des ménages irakiens ont perdu au moins un membre de leur famille à cause du conflit entre mars 2003 et août 2007[154],[155]. Cependant, les noms, les vidéos ou les photographies, les descriptions orales ou écrites ne peuvent être diffusées sans l'accord écrit préalable du blessé. Debut 2007, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime dans une étude que 120 Irakiens sont morts en moyenne chaque jour entre mars 2003 et juin 2006 et donne une estimation de 104 000 à 230 000 morts violentes, dont plus de la moitié à Bagdad, pour cette même période[149],[2]. Bibliographie sur la guerre d’Irak (2003) Bibliographie réalisée par le service informatique. Donc nous avons recruté ce genre de personnes, nous leur avons demandé de nous aider Â»[45]. Renforcement au Nord de la puissance politique de l'islam Sunnite et donc de l'Arabie saoudite grâce aux milices d'Al-Qaïda qui font de l'Irak une terre de Jihad. En 2011, le nombre total de soldats décédés en.. Le premier est les ADM, le second, les liens avec le terrorisme, le troisième, le caractère criminel du régime. Entre 10 000 et 30 000 personnes se sont rassemblées rien qu'à San Francisco[195]. nécessaire] : en première ligne, face à la frontière avec la Turquie, les forces irakiennes étaient équivalentes à deux Brigades d'infanterie motorisée de la coalition, auxquelles il faut ajouter des groupes paramilitaires dans Mossoul et Kirkouk ; en seconde ligne, des forces équivalentes à trois brigades la Coalition se trouvaient sur chacun des trois axes routiers menant du Kurdistan à Bagdad. Les États-Unis donnent fin juillet 2010 un bilan officiel de 77 000 civils et militaires irakiens tués entre 2004 et août 2008[3],[145]. nécessaire], et les onze autres au Kurdistan[réf. Le régime de Saddam Hussein est tombé dans les jours suivants. Pénurie des productions et importations des produits de première nécessité, de la nourriture, médicaments, etc. Erreur lors de la sauvegarde du brouillon. Parmi ces règles, il est prévu que : Une partie importante de la presse internationale était rassemblée au plein cœur de Bagdad, dans l'hôtel Méridien-Palestine. L'un d'eux, cependant, tombe près du quartier général de la 1st Marine Expeditionary Force américaine, le 3 avril 2003 à 7h18 UTC[71]. », CRS Reports for Congress, « Pour des raisons bureaucratiques, nous nous sommes concentrés sur la raison principale, à savoir les Armes de Destruction Massive, parce que c'était celle que tout le monde acceptait mais... il y a toujours eu trois arguments principaux. Seconde bataille de Falloujah « Phantom Fury Â» Operation Phantom Fury. La police irakienne compte quant à elle au moins 9 019 morts[146]. En 2006, John Mearsheimer et Stephen Walt reprennent dans la London Review of Books les propos attribués par les médias à Zelikov. Des dizaines de personnes manifestent le 15 septembre 2004 dans les rues de la capitale irakienne pour exiger la libération des deux otages français. Le 26 avril, la loi est définitivement adoptée par le sénat américain pour un retrait des troupes à partir du mois d'octobre en contrepartie d'une rallonge budgétaire de 124 milliards de dollars[192]. Le 28 mars 2007, le Sénat des États-Unis vote le retrait des troupes américaines d'Irak d'ici le mois de mars 2008[191]. L'armée turque en lutte contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a déclenché plusieurs offensives contre ce mouvement à l'intérieur du Kurdistan irakien depuis 1984, notamment en février 2008[134]. Face à cette menace, les Irakiens avaient massé à l'ouest de Bagdad onze divisions de l'armée régulière irakienne et deux divisions de la Garde républicaine[réf. Le premier ministre Nouri al-Maliki limoge à la suite de ces attaques près de 12 000 fonctionnaires de l’Intérieur et de la Défense, soupçonnés d’accointances avec les réseaux baasistes[133]. D’autres seraient revenus quelques semaines après la fin de la bataille[105]. Ces inspections ne seront plus effectuées par l'UNSCOM (United Nations Special Commission), mais par une nouvelle commission nommée Commission de surveillance, de vérification et d'inspection des Nations unies (United Nations Monitoring, Verification and Inspection Commission - UNMOVIC). Dès le lendemain du retrait total des forces américaines, Tareq al-Hachemi, chef du Parti islamique irakien, fait l'objet d'un mandat d'arrêt qui relance la crise confessionnelle. Les journalistes doivent se conformer à un minimum de discipline. Selon des révélations de l'ancien secrétaire au Trésor Paul O'Neill, reprises par le journaliste Ronald Suskind (The Price of Loyalty), le Conseil national de sécurité de la Maison-Blanche discutait un Plan pour l'Irak après Saddam dès le mois de février 2001, soit quelques semaines après l'arrivée à la présidence de G.W. Près du quart des Irakiens ont donc été obligés d'abandonner leurs domiciles depuis le début de la guerre[160]. Malgré ce retrait, le comportement des soldats irakiens ne se serait amélioré que très lentement, et les jugements portés par les Marines sur leurs alliés à Falloujah en novembre restent très sévères[101]. Cette guerre fait suite à la mission de l'ONU en Irak qui avait en charge le désarmement de l'Irak (résolution 1441 (2002), votée à la demande des Américains et des Britanniques) le 8 novembre 2002. En février 2005, sur les cinquante-cinq plus hauts dignitaires de l'ancien régime, seuls onze sont encore en fuite. En effet, peu de personnes sont compétentes pour utiliser un avion U-2 et, précise-t-il, « Si vous voulez interpréter des photographies, il faut des gens compétents, et ils viennent des gouvernements. Le 8 novembre 2002, les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies votent la résolution 1441 qui stipule que si Saddam Hussein manque à ses obligations en matière de désarmement, il en découlera de « graves conséquences Â»[50]. Mais la situation va se détériorer rapidement après l'attentat contre le sanctuaire Al-Askari, lieu sacré chiite de Samarra, le 22 février 2006, point de départ d'une guerre interconfessionnelle entre chiites et sunnites[11],[12]. De même, une force de l'armée régulière irakienne de Nassiriya, composé de la 11e division irakienne d'infanterie, appuyée par un petit nombre de mortiers, ne disposant pas blindé s'opposa avec succès à Nassirya, pendant près de trois jours, au franchissement à cet endroit de l'Euphrate par une brigade de l'US Marine Corps disposant pourtant de moyens très supérieurs sur le plan de la qualité[réf. Dans son discours du 28 octobre 2006 devant la Chambre des représentants des États-Unis, le sénateur honoraire du Massachusetts, James P. Mc Govern, estime le coût de la guerre à 246 millions de dollars par jour (soit 2 847 $ par seconde)[183]. Le 12 janvier 2005, le porte-parole de la Maison-Blanche, Scott McClellan, annonce la fin de la mission américaine de recherche d'armes de destruction massive en Irak, sans avoir trouvé trace d'armes prohibées[réf. la commission sera financée au moyen d'une surtaxe sur la vente du pétrole irakien, afin de garantir l'indépendance à la commission. Elle vise la minorité religieuse des Yézidis, faisant 572 morts et 1 562 blessés[110]. Philippe Reeker, un porte-parole du Département d'État, a dit que la politique des États-Unis était de soutenir la commission et les résolutions des Nations Unies qui exigent que l'Irak laisse un « accès libre et inconditionnel Â» aux sites d'armement suspectés. Elle estime que l'invasion de l'Irak n'était pas justifiée[205]. En 2010 cependant, WikiLeaks rapporte que selon des documents militaires secrets américains, 109 032 personnes ont été tuées lors du conflit entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2009, dont 66 081 civils, 23 984 insurgés, 15 196 membres des forces gouvernementales et 3 771 membres des forces de la coalition[3],[145].