La population civile est fortement mise à contribution, pour compenser les graves carences (dues aux purges khomeinistes) de l'armée régulière. Cependant, après mai 1979, un certain nombre d'incidents éclatèrent le long de la frontière : Le 20 septembre 1980, l'aviation irakienne bombarda un certain nombre de terrains d'aviation iraniens. Les exportations irakiennes de pétrole auraient été ruinées sans l'ouverture d'une nouvelle ligne par la Turquie. récemment déclassifié de la CIA, le programme chimique irakien aurait coûté 200 millions de dollars de 1974 à 1984 contre 75 milliards de dollars de dépenses militaires irakiennes totales sur la même période. Même 40 ans après la fin de la guerre au Vietnam, les anciens soldats américains souffrent actuellement du syndrome de stress post-traumatique (TSPT) ou d’autres problèmes de santé mentale, selon une étude publiée dans JAMA Psychiatrie. En effet, Saddam Hussein avait demandé que le système de visée de nuit, le système de visée télémétrique ainsi que la protection NBC soient retirés pour réduire les coûts, soit 500 000 dollars pièce au lieu de 1 150 000. Le Bataillon International de Libération est une unité militaire constituée de combattants étrangers se battant avec les Unités de protection du peuple pour défendre le Rojava contre l'État islamique[15],[16],[17]. Selon l'historien Pierre Razoux : « Pendant toute la durée de la guerre, la France va s’imposer comme le second pourvoyeur d’armes de l’Irak, derrière l’Union soviétique, en lui livrant 121 Mirage F-1, 56 hélicoptères de combat, 300 véhicules blindés, 80 canons automoteurs GCT-AUF1, du matériel antiaérien et antichar de dernière génération, des milliers de missiles et des millions d’obus et munitions diverses[64]. À la suite de ces ventes, l'Irak a commencé à produire lui-même des mines du même modèle[58]. Les forces américaines ont envahi l’Irak le 19 mars 2003. En 1991, des cadres de l'entreprise italienne Valsella (en) sont condamnés pour avoir exporté illégalement neuf millions de mines terrestres vers l'Irak entre 1982 et 1985. La réinsertion, défi des anciens combattants d'Irak. Le coût du programme chimique irakien ne représenterait donc que 0,27 % des dépenses militaires irakiennes totales sur cette période[25]. Lorsque le Chah était au pouvoir, des dissensions existaient déjà entre l'Iran et l'Irak. Tigrane Yégavian, « Riyad et Téhéran. Bien que leurs relations diplomatiques soient gelées durant cette période, l'affaire Iran-Contra prouve que des contacts et des rencontres eurent tout de même lieu entre les gouvernements de ces nations quand leurs intérêts étaient convergents. On confond parfois ce jus ad bellum avec le jus in bello qui concerne l’immunité des non-combattants, le respect de l’objection de conscience et la proportionnalité des moyens vis-à-vis de l’intention droite. SSPT affectant «un quart de million» d'anciens combattants de la guerre du Vietnam. Le groupe se réclame d'une cause apolitique et laïque[9], déclarant se battre « sans haine ni passion »[10] contre l'État islamique, désigné comme l'« ennemi de l'humanité ». Des entreprises d'Allemagne de l'Ouest fournirent de la technologie militaire à l'Irak pour l'aider à allonger la portée de ses missiles balistiques SCUD de 280 km à 600 km. Deux accords de coopération furent signés en juillet 1981. Ils sont parfois intégrés au sein d'unités kurdes multinationales, ou bien forment leurs propres groupes. L'Irak fut, entre 1985 et 1990, le premier importateur de matériel militaire au monde, soit un total de 10 % du marché. Le 25 juillet, les moudjahidines du peuple, mouvement soutenu par Saddam Hussein, franchissent la frontière irako-iranienne pour tenter de renverser le régime iranien (opération Mersad). 11 juillet 2017 ... Chaque nuit, 50 000 anciens combattants de guerre sont sans abri aux États-Unis. En particulier, la ville de Khorramshahr (300 000 habitants en 1980) fut presque complètement détruite, ayant subi la destruction de 80 pour cent de ses bâtiments. La plupart est issue de l'ancienne brigade La Fayette, qu'ils ont servi lors de la guerre d'Afghanistan[9]. C'est en particulier le cas de l'URSS, de la France et des États-Unis. Pour Bagdad, il s’agissait d’en rajouter pour prouver aux monarchies du Golfe que l’Irak avait vaillamment joué son rôle de bouclier contre l’expansionnisme révolutionnaire iranien, de manière à les convaincre de renoncer à leurs créances pour prix du sang versé ». Le 18 mai 2015, les corps de 175 plongeurs militaires iraniens furent déterrés de la rive Irakienne du fleuve Chatt-el-Arab et rapatriés en Iran. Il s'avéra que la libération des otages (ainsi que le financement occulte d'opposants proches des États-Unis au Nicaragua, les Contras) fut négociée contre la livraison à l'Iran d'armes américaines (2 008 missiles TOW, des pièces détachées de systèmes Hawks pour une valeur réelle de 12,2 millions de dollars)[62] et de rapports secrets sur les troupes irakiennes. L'Irak a également importé entre 1984 et 1988 pour 200 millions de dollars de bombes à sous-munitions fournies par l'industriel chilien Carlos Cardoen (en), en partie conçues à partir d'éléments importés des États-Unis[60],[61]. Des entreprises yougoslaves et britanniques construisirent cinq grands aéroports militaires entre 1975 et 1987, pour un montant de 4,3 milliards de dollars. Le nombre de blessés approchait également 500 000 pour chacun des deux camps. Dans les faits, c'est un retour au statu quo ante. La Syrie, la Libye et plusieurs pays communistes leur en fournirent également. Le lieutenant-général John F. Sattler et le major-général Richard F. Natonski ont dirigé 15 000 soldats américains et de la coalition contre environ 5 000 combattants insurgés dirigés par Abdullah al-Janabi et Omar Hussein Hadid. Il est arrivé que les jeunes volontaires endoctrinés se précipitent sur les champs de mines. Si l'armée irakienne est largement pourvue en équipements modernes, elle manque d’encadrements de qualité et expérimenté pour mener une guerre de cette envergure. Le groupe est actif dans le Kurdistan irakien aux côtés des Peshmergas, notamment dans les villes de Dahuk et Kirkouk[5]. La France se contenta d'un bref communiqué condamnant « l'usage d'armes chimiques où que ce soit ». La Royal Navy et la Marine nationale française entre autres dépêchèrent des navires de guerre dans l'océan Indien pour surveiller les voies de navigation et neutraliser les champs de mines pouvant gêner l'approvisionnement pétrolier de l'Occident et du Japon. Parmi les vedettes des Pasdarans qui s'attaquaient aux navires dans le golfe persique, vingt d'entre elles avaient été construites en Suède et livrées en 1986. nécessaire], livrant des BGM-71 « TOW » (versions terrestres et aériennes sur les AH-1J), des MIM-23 « Hawk » ainsi que des BL-755 (ces dernières étant déployées par les F-4E iraniens dans une grande partie des missions d'attaques), faisant des ventes d’armes la première recette d’exportation du pays[49]. Des antennes belge, suisse et dans l'outre-mer français suivent, respectivement en juillet, en août et en septembre de la même année[6]. Guerre irak 2003 chronologie. La guerre s'inscrit dans la lignée des multiples dissensions liées aux litiges frontaliers opposant les deux pays. De nombreux combattants étrangers ont rejoint les rangs des organisations militaires impliquées dans les guerres civiles syriennes et irakienne. L’Irak, pour sa part, l’évalue entre cinquante et soixante milliards de dollars. Son objectif est de promouvoir le mouvement islamique à travers tout le Proche-Orient. Pour Margaret Thatcher, Première ministre britannique, l'attaque du vol IR655 était « compréhensible »[38]. En 1981, les deux armées commencèrent à avoir de nouveaux besoins en équipements. la guerre d'irak : la stratÉgie du faible / 405 rejoints pour les convaincre de ne pas les utiliser23. Les estimations des pertes en vies humaines sont de 300 000 à plus d'un million de morts iraniens et de 200 000 Irakiens, ce qui est très élevé pour un conflit régional. (Crédit photo : Freedom House Flickr) Par Nicolas J.S Davies (revue de presse : Les Crises - Extraits - 11/7/18)*. La Force aérienne de la République islamique d'Iran (acronyme anglais : IRIAF), affaiblie par les purges qui suivent la révolution de 1979 et par les sanctions internationales, a cependant réagi avec efficacité aux premières offensives irakiennes. En mars 1988 l'armée Irakienne subit une défaite locale limitée à Halabja, contre les Peshmergas kurdes aidés des Iraniens. Selon les déclarations écrites de l'Irak à l'ONU en 2002 sur son programme chimique, tout le matériel et les connaissances ayant pour but de mettre au point ce programme viennent des pays suivants : Singapour, Pays-Bas, Égypte, Inde, RFA, Luxembourg, Brésil, France[23], Autriche, Italie et États-Unis. Des volontaires occidentaux (Américains, Britanniques, Canadiens, Français, etc) intègrent des unités de combat kurdes des YPG en Syrie et des Peshmergas en Irak[2]. Sa principale intervention militaire directe dans le conflit a été le bombardement de la centrale nucléaire irakienne en construction Osirak en 1981, attaque qui avait nécessité deux vols de reconnaissance préalable, le premier étant accompli par deux RF-4E iraniens, le second par un appareil israélien[réf. La minceur des informations recueillies pour cette note pourrait même faire douter de la réa-lité de tels retours, et, a fortiori, des conséquences qu’ils pourraient avoir en Afghanistan. En représailles s'ensuivra le massacre de Halabja. Il cite le quotidien Haaretz, « Mieux vaut pour Israël que cette guerre continue le plus longtemps possible », pour illustrer l'opinion des dirigeants israéliens [49]. Le Pentagone a d'abord affirmé que le commandant du navire croyait avoir affaire (sur les radars) à un chasseur F-14 iranien en piqué. L'unité est composée essentiellement d'anciens militaires issus de l'ensemble des armées françaises : Armée de terre, Marine nationale, Armée de l'air et Légion étrangère[8]. Traduction : [JFG-QuestionsCritiques] Cela entraîna le 18 avril 1988, une opération de grande envergure nommée Praying Mantis lancée par les États-Unis qui neutralisa le tiers de la flotte iranienne. semble-t-il marginal comme le retour de combattants afghans de Syrie, voire d’Irak. Une franchise française de l'organisation est créée le 7 janvier 2015, immédiatement après l'attentat contre Charlie Hebdo au cours duquel deux terroristes d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique commettent un carnage à la rédaction de l'hebdomadaire, à Paris[5]. L'idéologie politique des combattants est variée et comprend le marxisme-léninisme, l'hoxhaïsme, le maoïsme, et l'anarchisme. À partir de 1987, la confrontation avec les forces aéronavales américaines constitue une épreuve supplémentaire pour l'IRIAF. Selon Ronen Bergman, Israël avait vendu à l'Iran pour 75 millions de dollars en 1981 avec pour objectif de rétablir l'influence depuis la défaite du chah en 1979[47]. Selon une source officielle iranienne chargée du traitement des blessés chimiques, les pertes iraniennes par armes chimiques pendant la guerre seraient même de 100 000 blessés ou tués[11]. Les navires koweïtiens furent alors placés sous pavillon des États-Unis. Il est à souligner en revanche que l'URSS ne semble avoir fourni aucune aide à l'Irak dans ce programme[24]. Ce sont vos manufacturiers de la défense qui font de l’argent sur cette guerre qui s’éternise avec peu de raison. Les grandes puissances, inquiètes de l'apparition de la République islamique iranienne, voyaient en l'Irak un pays qui pourrait évoluer vers la laïcité et le modernisme et faire contrepoids à l'Iran. On peut cependant noter que l'Iran est un pays 3 fois plus peuplé et 4 fois plus vaste que l'Irak. L'Irak réussit à franchir la frontière, mais la profondeur de pénétration variait considérablement d'une percée à l'autre. Qui sont les combattants étrangers qui s’attaquent à l’Etat islamique ? Guerre d'Irak: Deuxième bataille de Falloujah La deuxième bataille de Falloujah a eu lieu du 7 au 16 novembre 2004 pendant la guerre en Irak (2003-2011). Son chef déclaré, Gekko, annonce se battre pour défendre les « valeurs de la France : les Lumières, l'humanisme, la tolérance, la cohésion sociale et le respect des différences »[10]. Tous, à Bagdad, étaient convaincus de l'inanité des canons bi-tubes et missiles sol-air utilisés, dont l'effet se limitait en général à provoquer une réplique mortelle de l'ennemi visé. La faible capacité offensive de l'armée et la médiocrité des généraux irakiens pourraient être compensées par l'utilisation d'armements toujours plus sophistiqués (bombes à guidage laser, chars de nouvelles générations), mais les conscrits, souvent chiites et kurdes, sont peu armés et ne servent qu'à freiner le premier élan des attaques ennemies. L'Égypte a aidé indirectement l'Irak en lui fournissant deux millions de travailleurs pour remplacer ses hommes mobilisés et a collaboré activement dans le développement de matériel militaire. Le 28 septembre 1980, la résolution 479 de l'ONU (en) demande un cessez-le-feu immédiat mais sans exiger le retrait par l'Irak des territoires iraniens qu'elle occupe[3]. À partir de 1984, l'IRIAF est confrontée à l'usure du matériel face à un adversaire de mieux en mieux équipé. Dans ces combats, l'Irak a probablement perdu une cinquantaine de chars T-62 et l'Iran une centaine de chars Chieftain et de M-60A1. En outre, nous avons vu les effets extrêmement nocifs de l'ypérite sur la jeune mère qui était enceinte de quatre mois »[14]. Pour l'ensemble de la guerre les dégâts infligés aux habitations en Iran représentèrent un cout possible de 18 milliards de dollars[66]. Le 17 mai 1987, deux missiles Exocet lancés par un Mirage F1[28] irakien touchèrent la frégate USS Stark tuant trente-sept marins et blessant vingt-et-un autres. En plus, ils leur livrent des immenses réservoirs largables de 5 000 litres et modifient les RB pour pouvoir les transporter. Il évoque également les motifs de cette attaque à un moment où les États-Unis soutiennent l'Irak. Ses membres récusent l'appellation de mercenariat, affirmant qu'ils agissent en qualité de combattants bénévoles[8]. Le contentieux des dettes de guerre, dues par l'Irak, a d'ailleurs été une des causes de l'invasion du Koweït par l'Irak en 1990. Lorsque des anciens combattants américains de retour d’Irak ou d’Afghanistan passent en jugement… Le 20 mars marche sur Washington…et manifestation à Paris Le groupe a été mis en place par des membres du MLSPB et du BÖG, inspirés par les Brigades internationales qui ont combattu durant la guerre civile espagnole. L'Irak espérait qu'un tel mouvement entraînerait rapidement la chute du nouveau régime. Elle les reprit dès 1981 en livrant notamment des bombardiers Tu-22 Blinder et dépêche un fort contingent de conseillers militaires pour l'entretien de son matériel[54]. Les États-Unis ont eu des contentieux avec l'Iran dès la proclamation de la République islamique. Israël, ancien allié de l'Iran du chah, avait des raisons de redouter le panislamisme de la République iranienne et le panarabisme de l'Irak. La guerre Iran-Irak, connue en Iran sous le nom de guerre imposée (en persan : جنگ تحمیلی, Jang-e-tahmili) ou Défense sacrée (en persan : دفاع مقدس, Defā'e moghaddas) et en Irak sous le nom de Qādisiyyah de Saddam (en arabe : قادسيّة صدّام) est une guerre qui a opposé l'Iran à l'Irak entre le 22 septembre 1980, date de l'invasion irakienne de l'Iran, et le 20 août 1988. Joost R. Hiltermann, un des directeurs de l'International Crisis Group, a fait remarquer à ce sujet que l'administration Reagan n'a jamais apporté une seule preuve de ses allégations d'usage d'armes chimiques par l'Iran[18]. Le 20 mars 2003, l'armée américaine intervient en Irak. (Saddam Hussein — Wikipédia)Après l’invasion de l’Iraq par une coalitions a majorité Anglo-saxonne qui a duré 1 mois et 12 jours (et qui fut un succès du point de vue militaire), vint l’occupation et c’est là que de grosses erreurs ont été commises . nécessaire]. Un rapport d'experts de l'ONU envoyés par le secrétaire général de l'ONU pour enquêter en Iran sur les allégations d'utilisation d'armes chimiques daté du 8 mai 1987 confirme que des militaires et des civils de la région de Baneh ont été blessés au gaz moutarde. « A history lesson still unlearned », Amir Taheri, http://www.russfound.org/The_Spokesman/Daylell106.html, The USS Vincennes : Public War, Secret War July 1, 1992, Ted Koppel, ABC News (commentaire : ce document montre que l'Airbus iranien a été abattu par un navire US qui se trouvait dans les eaux territoriales iraniennes où il était venu faire de la provocation. La plupart de ces corps avaient les mains liées avec du fil de fer, ce qui semble indiquer qu'ils avaient été faits prisonniers par l'armée Irakienne et exécutés ensuite. Après deux ans de guerre, la position de l'Iran se radicalise : il s'agit désormais de réduire la puissance de l'Irak, de destituer Saddam Hussein et de le remplacer par un régime islamique. Le commandant de l'unité, Gekko, affirme au Figaro que le groupe est en contact informel avec la Direction générale de la Sécurité intérieure[8],[13]. … Eric London. La plupart d'entre eux se battent aux côtés du gouvernement syrien ou des djihadistes de l'État islamique, tandis que d'autres combattent avec les milices kurdes, en particulier contre l'État islamique. Analyse militaire par l'USAF des capacités et des méthodes de l'armée de l'air irakienne pendant la guerre. Aucune excuse ne fut adressée aux proches des victimes du vol 655 Iran Air. Dans une lettre datée du 14 août 1990, Saddam Hussein accepte de revenir aux accords d’Alger de 1975 : il libère une partie des prisonniers de guerre (les derniers prisonniers de guerre ne seront libérés que plus de dix ans après la fin des hostilités)[5] et l'armée irakienne quitte les territoires occupés. Les forces irakiennes avançaient le long de trois axes : vers Qasr-e Chirin au nord, Mehran au centre, et surtout Susangard et Khorramchahr dans le sud. Les attaques de 1987 et 1988 contre les plates-formes pétrolières iraniennes donnèrent lieu à une plainte devant la Cour internationale de justice, qui trancha l'affaire en 2003 en déboutant les deux parties (plates-formes pétrolières (Iran c. États-Unis)). Des volontaires occidentaux sont aux côtés des Kurdes syriens des YPG, dans le Rojava où ils participent en 2016 à la bataille de Manbij et à l'offensive de Raqqa[14]. Le 14 avril 1988, la frégate USS Samuel B. Roberts est gravement endommagée par une mine iranienne. Après huit années de guerre, la lassitude du conflit qui s'installe, associée à la dégradation rapide des relations entre les États-Unis et l'Iran, mais aussi au déclin du soutien de la communauté internationale pour l'Irak, mène à l'acceptation d'un cessez-le-feu négocié par l'ONU. Divers affrontements armés eurent lieu, allant de simples escarmouches à des batailles en règle concernant essentiellement la liberté de navigation des pétroliers dans le golfe Persique. En effet d'après un document La « guerre contre la terreur » de Bush est un bobard qui sert à couvrir l’intervention des Etats-Unis au Moyen-Orient pour le … Au cours de la première année de guerre, l'Iran et l'Irak ont perdu environ le même nombre de chars, entre deux cent cinquante et trois cents. Elle regagna ainsi quelques territoires perdus. L'Arabie saoudite a ainsi déboursé entre 1980 et 1988 près de 25 milliards de dollars pour financer l'armée irakienne[46]. Malgré l'effet de surprise, l'invasion irakienne ne connaît pas le succès escompté, ne réalisant que des gains territoriaux très limités, et est rapidement repoussée par une série de contre-attaq… Lorsqu'ils furent bien dirigés, les Chieftains iraniens (dotés de leur canon de 120 mm), se révélèrent bien supérieurs aux char T-54 et T-55 armés d'un 100 mm, ainsi qu'aux T-62 avec leurs 115 mm de l'armée irakienne. La sous-commission de l'ONU pour les droits de l'homme estima, par onze voix contre huit, qu'il n'y avait pas lieu de condamner le régime de Saddam Hussein pour violation des droits de l'homme. L'Irak affirmait vouloir exercer à nouveau sa souveraineté sur les voies navigables et sur les territoires du Chatt el'Arab, cédés en 1975. L'offensive irakienne de 1980 est baptisée Kadisiyya, en référence à la conquête de l'Iran par les Arabes au VIIe siècle. Prétendument « préventive », la guerre d’Irak n’aura été ni légale ni légitime. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Je vous ai déjà dit que les terroristes peuvent aller à leur gré dans n’importe quel pays, même en … Espérant tirer profit de l'instabilité politique postrévolutionnaire régnant en Iran, l'Irak attaque sans avertissement formel en bombardant des terrains d'aviation iraniens le 20 septembre 1980, pénétrant sur le territoire iranien deux jours plus tard. Pour l'historien Pierre Razoux, le nombre d'un million de morts est surévalué[1]. Le 18 juillet 1988, Téhéran accepta le cessez-le-feu, qui prit effet le 22 du même mois. Défiler vers le bas. En juillet 1987, l'Iran entreprit de contrôler la navigation maritime dans le golfe. En janvier 1987, l'Iran lança deux grandes offensives : Kerbala 5, à l'est de Bassorah, où Téhéran voulait établir un gouvernement provisoire d'une République islamique irakienne, constitué avec les chefs des opposants chi'ites irakiens réfugiés en Iran ; et Kerbala 6, offensive à 150 km au nord de Bagdad, en direction des grands barrages de l'Euphrate. Sur certains champs de bataille, les soldats étrangers chiites représenteraient jusqu'à la moitié des forces du régime syrien[1]. La poursuite de l'utilisation des armes chimiques dans la guerre est énergiquement condamnée par la Communauté européenne le 25 mai 1987 et par le Conseil de sécurité de l'ONU le 9 mai 1988[17]. Un total de 546 navires de commerces étrangers furent attaqués par les deux belligérants, causant la mort de 430 marins civils[9]. Certains seraient d'anciens membres des forces spéciales françaises[11], des commandos marine ou encore de l'ECTLO et du RAID[10]. Prétendument « préventive », la guerre d’Irak n’aura été ni légale ni légitime. Présentation de l'histoire des États-Unis sous forme d'une chronologie Présentation de l'histoire du Royaume-uni sous forme d'une chronologie La coalition internationale en Irak et en Syrie, aussi appelée coalition contre l'État islamique ou coalition anti-EI, est formée en 2014 lors de la Seconde Guerre. Des pays et des organisations internationales ont tenté à plusieurs reprises des médiations pour cesser le conflit, dont l'Algérie. Les pertes furent énormes de part et d'autre, mais les forces iraniennes furent finalement bloquées. La France avait également conclu un contrat pour la vente de trente-six Mirage à l'Irak en 1977, à l'occasion d'une visite du Premier ministre Raymond Barre à Bagdad. L'État d'Israël fut également l'un des principaux fournisseurs d'armes des forces aériennes iraniennes[réf. Début 1981, l'armée iranienne contre-attaque et parvient à libérer l'essentiel de son territoire début 1982. La France, par exemple, fut le deuxième fournisseur d'armes de l'Irak, formant des pilotes, permettant aux irakiens d'utiliser la base d'aéronautique navale de Landivisiau[40] (pour la formation de pilotes) et la base aérienne de Châteauroux-Déols[41] (pour l'exportation d'armes vers l'Irak) et prêtant même cinq Dassault Super-Étendard[42] (lors de l'opération Sugar) de sa marine en attendant que les Mirage F1 commandés soient livrés, et fournit secrètement à l'Iran environ 450 000 obus d'artillerie de 155 et 203 mm de la société Luchaire entre 1982 et 1986[43] ainsi que des pièces détachées pour des missiles sol-air Hawk[44]. Cependant, en dépit de la puissance de l'armée irakienne, le conflit s'enlise rapidement. En raison de cette diminution considérable, l'Irak dut recourir à l'aide de l’Arabie saoudite, entre autres. La marine irakienne restera ensuite pratiquement inactive pendant tout le reste du conflit. Certains observateurs supposent que l'Irak avait capturé en un an une cinquantaine de Chieftain en bon état, ainsi que des M-60A1 et des Scorpion. La réparation du navire coûta 142 millions de dollars à la marine américaine[29]. Du côté irakien, on bénéficie de techniciens professionnels formés à l'occidentale (Garde républicaine). Des aéroports militaires irakiens déjà existants ont également été modernisés dans le cadre de ces contrats[59]. nécessaire]. Israël servit d'intermédiaire dans l'affaire, qui avait déjà vendu secrètement auparavant des armes antichars (missiles TOW) et des missiles sol-air à l'Iran. Selon l'analyse de Trita Parsi, Israël et l'Iran dépendait l'un de l'autre face à l'opposition de l'Irak et de l'Union soviétique[50]. Plusieurs combattants étrangers ont rejoint le Dwekh Nawsha, dont des Occidentaux américains[3], australiens, et même des Français[4]. Le régime irakien a expliqué que c'était l'œuvre de l'armée iranienne. C’est ainsi que le concile Vatican II a défini que « ce n’est pas parce que la guerre … Selon l'Iranien Hooshang Amirahmadi, fondateur du think tank Conseil Américano-Iranien, les dégâts causés aux habitations iraniennes furent considérables. L'Irak compte sur la puissance et la modernité de son aviation, alors très largement supérieure à l'aviation iranienne (très affaiblie par les purges et l'embargo économique) et l'armée iranienne sur l'enrôlement de masse de sa population dans ses milices. Le conflit se conclut de fait par un statu quo ante bellum, les deux pays acceptant de revenir aux accords territoriaux d'Alger de 1975. Le groupe Australie estime à 70 000 le nombre de victimes iraniennes, dont 10 000 morts (dans leur très grande majorité des soldats) à la suite de l'emploi de ces armes[10]. Le pilote de chasse déclara avoir confondu le navire avec un pétrolier iranien. L'affrontement militaire se double d'une guerre des symboles. Combattants étrangers pendant les guerres civiles syrienne et irakienne (Redirigé depuis Task force Lafayette (Guerre d'Irak)) De nombreux combattants étrangers ont rejoint les rangs des organisations militaires impliquées dans les guerres civiles syriennes et irakienne. En particulier, les rédacteurs de ce rapport déclarent : « Dans un hôpital de Téhéran nous avons vu les effets de l'ypérite sur une famille de paysans, en particulier la mère et ses deux petites filles âgées de 2 et 4 ans. En janvier 1981, les Iraniens menèrent une contre-attaque de plus grande envergure, au sud de Susangerd, qui se solda par un échec, dû à l'absence d'infanterie pour soutenir l'action des chars et à la nature du terrain, très mou à cette époque de l'année, et donc impropre au déplacements des chars. L'erreur initiale de Saddam Hussein est de croire que les importantes purges menées au sein des forces armées par Khomeini ont considérablement affaibli le potentiel militaire et défensif du pays (les forces armées iraniennes sont alors passées de 500 000 hommes en 1979 à 250 000 hommes à la veille de la guerre[4]). Le président américain George H. W. Bush s'opposa à des sanctions contre l'Irak et lui accorda au contraire un prêt de un milliard de dollars[45]. L’Irak continuait à être approvisionné par la France (y compris en missiles antichars), par l'Union soviétique, la Corée du Nord, le Viêt Nam et l'Égypte, essentiellement en munitions de char T-54 et T-55, que les livraisons en matériel américain rendirent rapidement inutiles. Début 1985, les Irakiens décident de frapper Téhéran avec leur MiG-25R. Avec la phalange chrétienne française partie combattre Daesh, Résistance populaire dans la région de l'est, Corps des Gardiens de la révolution islamique, Front de l'authenticité et du développement, Coalition des forces laïques et démocratiques syriennes, Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution, Forces de protection des femmes du Bethnahrain, Forces révolutionnaires internationales de guérilla, Union révolutionnaire pour la solidarité internationaliste, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Combattants_étrangers_pendant_les_guerres_civiles_syrienne_et_irakienne&oldid=167716481, Intervention étrangère dans la guerre civile syrienne, Article avec une section vide ou incomplète, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence.