Son successeur Franz Halder montre dans un premier temps une aversion équivalente envers les plans de Hitler et organise avec d'autres officiers une véritable tentative de coup d'État durant la crise des Sudètes, mais le projet est abandonné après les nouveaux succès diplomatiques du chancelier lors des accords de Munich[148]. Le procès de Nuremberg vient faire l'inventaire des crimes commis pendant la guerre par le Troisième Reich. La comparaison avec le précédent conflit était en effet importante pour des raisons de prestige et de diplomatie pour les dirigeants nazis: il s'agissait d'effacer l'image de brutalité et de bestialité que les troupes allemandes avaient acquise en 1914 à l'Ouest, et se concilier les populations occupées[133]. Krupp, méfiant au départ, lève tous les doutes en appuyant la politique du dictateur, il se dit convaincu de la possibilité de faire renaître l'Allemagne. Le verdict délivre de nombreuses condamnations à mort, tout comme de longues peines de prisons, certaines à perpétuité. Ses unités d'artillerie lourde et légère dédiées à l'antiaérien se montrent par contre très utiles dans la guerre terrestre dans les contre-attaques. Il met à profit ses connaissances techniques d'officier de transmissions, poste qu'il avait occupé lors de la Première Guerre mondiale, pour améliorer la vitesse des liaisons et la coopération entre un grand nombre d'unités semi-blindées sur le champ de bataille[15]. Ils décident d'utiliser également des méthodes violentes pour mettre fin aux dérives du Troisième Reich[149]. Le 7 mai à Reims à 2 h 41, dans le quartier général du commandement allié, dirigé par le général Dwight David Eisenhower, le général Jodl signe la reddition sans condition de toutes les forces allemandes[112]. Au contraire, les troupes allemandes doivent faire face à une forte résistance soviétique, particulièrement à Stalingrad. En 1941, dans les Balkans, après une première phase calme, l'armée allemande réagit violemment à la résistance qui se met en place. Elle utilise des méthodes brutales, qui sont codifiées dans la directive sur les « otages » du 16 septembre 1941 de l'OKW qui prévoit que cent otages soient exécutés pour chaque soldat tué, et cinquante pour chaque blessé. Afin de renforcer son flanc méridional en vue de l'invasion de l'Union soviétique, Hitler contraint le prince Paul de Yougoslavie, régent du royaume de Yougoslavie, à s'aligner sur les forces de l'Axe. Au mois de mars 1945, Goebbels, appuyé par Bormann, tentent de développer des argumentaires à destination des unités engagées sur les fronts occidentaux, argumentaire diffusé par des orateurs du parti attachés auprès d'unités combattantes. L'armée polonaise résiste à l'invasion pendant 36 jours, mais la Blitzkrieg allemande est imparable. Le 1er septembre 1939, la Luftwaffe dispose de 2 695 appareils : 771 chasseurs Messerschmitt Bf 109, de l'avion spécialisé dans la lutte contre les bombardiers Bf 110 et de 1 516 bombardiers Junkers Ju 87, Ju 88, Dornier Do 17 et Heinkel He 111[19]. Lors de l'entrée en guerre sont disponibles : les cuirassés Scharnhorst et Gneisenau ; les croiseurs lourds de classe Deutschland de 10 000 tonnes Deutschland, Admiral Scheer et Admiral Graf Spee ; le croiseur lourd Admiral Hipper, les croiseurs légers Emden, Köln, Königsberg, Leipzig, Nürnberg et Karlsruhe, 21 contre-torpilleurs, 12 vedette-torpilleurs et 57 submersibles. La Wehrmacht possède un Grand État-Major : l’Oberkommando der Wehrmacht[d] (OKW), créé en février 1938, en remplacement du ministère de la Guerre (Reichskriegsministerium), à la faveur de l’affaire Blomberg-Fritsch. Organisation de ce service après la déclaration de la guerre : Le 1 er septembre 1939, les Allemands pénètrent en Pologne3. Les troupes stationnées sur les côtes françaises sont ainsi retirées progressivement et transférées vers d'autres destinations pour mener d'autres opérations[68]. Ainsi, parmi les plus notables, Fedor von Bock, Gerd von Rundstedt, Walther von Brauchitsch, Alfred Jodl, Wilhelm Ritter von Leeb et Johannes Blaskowitz empruntent cette voie[18]. 11 juil. Le premier avait, après 1919, sélectionné les jeunes officiers les plus prometteurs, qui deviennent par la suite les officiers supérieurs de la nouvelle armée. En fait, avant d'avoir atteint leur 17 ans, les jeunes hommes doivent servir dans le Reichsarbeitsdienst, c'est-à-dire le service du travail du Reich, et ainsi contribuer à la construction d'édifices publics dans les premières années du service, puis à la construction du mur de l'Atlantique et la reconstruction d'usines endommagées par les bombardements alliés. Le débarquement allié en Normandie qui débute à la fin du printemps 1944 et la bataille des Ardennes de l’hiver 1944-1945 marquent sa défaite à l'ouest. Elles sont connues de certains officiers supérieurs, comme les généraux von Reichenau, Hoepner et von Manstein, qui approuvent même avec conviction les dispositions antisémites et demandent d'avoir la plus grande fermeté contre « le péril judéo-bolchévique »[125]. La première, l'opération Feuerzauber (magie du feu) se déroule du 29 juillet au 11 octobre 1936 : mettant en action les trimoteurs Junkers Ju 52 accompagnés d'une escorte de chasseurs, elle permet le transfert de plus de 13 000 hommes des troupes espagnoles basées au Maroc vers Séville. Elle a en effet commencé dès 1935 à concevoir des porte-avions de classe Graf Zeppelin[14]. À partir du 19 août, soit douze jours avant le déclenchement des hostilités en Pologne, les cuirassés légers Deutschland et Graf von Spee ainsi que 18 U-Boote prennent position dans l'océan Atlantique, dans lequel sur l'espace de temps allant du 1er septembre 1939 au 30 mars 1940 ils envoient par le fond environ 753 000 tonnes en navires ennemis. Par ailleurs l'article 194 interdit aux marins de la marine marchande de recevoir une quelconque formation militaire[13]. Dans la manœuvre, la Wehrmacht perd beaucoup d'hommes et de moyens[101]. Ses responsables mènent parallèlement deux types d'actions pour y faire face : le renforcement de la terreur d'une part, et l'intensification de campagnes de propagande de l'autre. Au printemps 1941, elle est contrainte d'aider l'armée italienne en difficulté en Yougoslavie et en Grèce. La mécanisation de la société a bouleversé les choses et a rendu les hommes toujours plus fous de modernité. Une des principales figures industrielles allemandes est l'entrepreneur Gustav Krupp, qui dirige l'entreprise éponyme spécialisée dans la production d'acier et de munitions. Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, le 1er septembre 1939, l'OKW est présidé par Wilhelm Keitel[48], l'armée est divisée en deux groupes pour envahir la Pologne : celui du Nord, dirigé par Fedor von Bock, est constitué de 18 divisions : quatre dépendantes directement du commandement du groupe d'armée, la 4e armée contient huit divisions d'infanterie et une blindée ainsi que la garde frontalière ; la 3e armée contient elle cinq divisions, trois brigades intégrées, dont une division motorisée : la 2e Infanterie-Division et une blindée : la 3e Panzerdivision. - Effectifs division allemande ?. En ce qui concerne les sous-marins 751 d’entre eux sont coulés durant la guerre[58] soit presque 80 % du total[59]. À partir du 9 avril, date à laquelle les troupes allemandes commencent à envahir le Danemark et la Norvège, jusqu'au 22 juin 1940 date à laquelle la France signe l'armistice, l'armée allemande démontre sa supériorité aussi bien en termes d'organisation que de tactique. La faiblesse de la république de Weimar combinée à l'humiliation imposée par les vainqueurs de la Grande Guerre mènent au putsch de Kapp en mars 1920 durant lequel le général Walther von Lüttwitz prend brièvement le pouvoir à Berlin. Les causes sont nombreuses : les réactions du Führer, de Goebbels et d'Himmler sont très rapides, les erreurs des conspirateurs, les hésitations de Kluge, la fidélité et l'obéissance à Hitler dont font preuve la quasi-totalité des officiers et des soldats de l'armée allemande. Elle doit servir à maintenir un haut niveau d'implication de la population, préserver sa volonté de combattre, lui insuffler l'esprit de sacrifice nécessaire à la poursuite de la guerre et par-dessus tout empêcher le découragement face à l'évidence de la supériorité ennemie. Après avoir vaincu la cavalerie polonaise en chemin, les panzer des généraux Heinz Guderian et Erich Hoepner avancent rapidement vers Varsovie, Vistule et Narew, où ils font la jonction avec les troupes soviétiques conformément au Pacte germano-soviétique[53]. La seconde guerre mondiale De 1939 à 1942 : la région reste à l'écart de la guerre. Peut se traduire littéralement par la « défense fédérale » en français, ce qui donne par extension la « force de défense fédérale ». Le 28 février 1942, le chiffre est de 1 005 000 hommes perdus, dont 202 000 morts et 46 000 disparus[80]. Il s'agit de la première invasion aérotransportée de l'histoire[75]. Il a fallu dix ans pour que les tensions nées de la guerre froide poussent les républiques fédérale et démocratique allemande à créer de nouveau des armées. Toutefois, parmi les forces armées allemandes, qu'il s'agisse tant du commandement que des troupes, il y a une forte adhésion aux thèses développées par les nazis : supériorité raciale, pangermanisme, lutte contre le complot judéo-bolchévique. Au début du conflit, l'infanterie est équipée du fusil Mauser Karabiner 98k réputé pour sa fiabilité, de la mitrailleuse légère MG 34, du vieux pistolet mitrailleur MP18, qui va rapidement être remplacé par le MP 40, du mortier de calibre 81 mm Granatwerfer 34, d'un canon antichar 3,7 cm PaK 36, d'un canon antiaérien de 20 mm, ainsi que d'un vieux canon de 77 mm relique du dernier conflit mondial. Décidé à galvaniser le moral des Allemands et leur esprit de combat au lendemain de la terrible défaite de Stalingrad, il exalte les capacités militaires de la Wehrmacht, décrit en utilisant des termes apocalyptiques les conséquences d'une défaite de l'Allemagne et appelle à mener une « guerre totale »[140]. L'Allemagne, dépourvue d'alliés puissants, tente de défendre avec des moyens limités la « Forteresse Europe » et de retarder au maximum la défaite sur le front occidental. Dans l'ultime phase du conflit, l'armée se désagrège lentement, le nombre de déserteurs augmente. copie dague diplomate allemand - seconde guerre mondiale - Couteaux et dagues Militaires (7509284) - Achat et vente de matériel et d'objets neufs ou d'occasion de chasse et de pêche - La majeure partie des forces allemandes reste engagée sur le front Est, où durant l'hiver 1943-1944 elle doit combattre dans toute une série de batailles sanglantes qui se concluent par neuf débâcles, la perte de la totalité de l'Ukraine et de la Crimée, et le repli aux frontières roumaines. L'opération est prête dans les moindres détails depuis quelques mois déjà, preuve que l'annexion était inéluctable, avec ou sans signatures des accords de Munich[44]. La mort du pilote de Hurricane Xavier Henrard fait la une : le 2 mars 1940, il est abattu lors d’une mission d’interception d’un avion allemand et s’écrase avec son appareil. Découvrez vos propres épingles sur Pinterest et enregistrez-les. Ces chiffres sont à comparer à environ dix-sept millions d’hommes qui ont servi en son sein entre 1939 et 1945[144]. Hitler y gagne une grande victoire politico-stratégique, récoltant au passage une meilleure acceptation et un prestige aussi en tant que chef de guerre. Cependant, le déploiement de la propagande, par le biais de cette « action orateurs », suscite de très nombreuses réserves aussi bien des soldats que des civils : le journal d'un officier subalterne en poste dans une unité engagée sur le front de l'Ouest, mais plus encore les rapports parvenant au ministère de Goebbels attestent de l'inefficacité relative de cette propagande au sein des unités combattantes. A ceci s'ajoute le fait que les troupes africaines étaient plus aguerries et professionnalisées que les unités de réservistes et d'appelés du contingent, et ont opposé une résistance plus efficace à la Wehrmacht (comme les soldats britanniques, surreprésentés parmi les victimes d'exactions allemandes). 21 déc. La Luftwaffe est fondée clandestinement en 1933 avec 4 000 personnes rattachées[33]. Nonobstant l'avis du président von Hindenburg le parlement ne vote pas la loi pour dissoudre les formations paramilitaires nazies. L'offensive n'est pas couronnée de succès, les forces allemandes subissent de lourdes pertes sans résultat probant[97]. Le chiffre est d'autant plus catastrophique pour les troupes allemandes qu'il comprend de nombreux militaires expérimentés, qui ne peuvent plus être remplacés à ce stade de la guerre. Le vrai démarrage de l'aviation vient cependant du gouvernement nazi après la décision de Hitler de réarmer l'Allemagne. Au début de la Seconde Guerre mondiale, le général Metaxas essaie de maintenir la neutralité du pays. L'instabilité chronique de la république de Weimar, comme en témoigne le putsch de la brasserie en 1923, favorise von Seeckt qui décide d'ouvrir le dialogue avec Moscou. Au sein de l’Abwehr, les services secrets allemands, l'amiral Wilhelm Canaris et le colonel Hans Oster essayent d'entraver la guerre d'agression nazie en fournissant des informations aux Alliés, les résultats ne sont cependant pas à la hauteur des attentes. Sur les autres fronts aussi, à part peut-être le front africain, des crimes sont commis par les soldats allemands et ce, contre les prisonniers de guerre, les militaires ou les civils, tout spécialement à la fin de la guerre. Ces deux décrets forment les deux piliers de la conduite des troupes allemandes durant la guerre sur le front oriental[123]. En 1935, la Wehrmacht est issue de la Reichswehr, l'Armée allemande de l'époque, en principe toujours encadrée par le traité de Versailles de 1919 qui limite les effectifs, les matériels et interdit une force aérienne ; mais ce n'est plus le cas dans les faits. Ce troisième groupe doit maintenir une position défensive sur la ligne Maginot pendant que l'offensive principale se déroule. Les corps d'armée créés dans les pays occupés par la Wehrmacht sont au départ placés sous le contrôle de l'armée, puis plus tard la plupart deviennent rattachés au commandement SS. De nombreux historiens se sont penchés avec attention sur le rôle de la Wehrmacht dans les crimes allemands durant la Seconde Guerre mondiale, et surtout dans la guerre d'extermination et d'annihilation sur le front de l'Est. Course à la bombe durant la seconde guerre mondiale : recherches ont commencé avant la guerre : en Allemagne, en France (Juliot-Curie). Exploitant le fait que le traité n'impose pas de limite au nombre de sous-officiers, von Seeckt forme entre 40 000 sergents et caporaux à des fonctions revenant normalement à des officiers, cela l'assure de disposer d'hommes capables de coordonner des opérations militaires au cas où l'armée pourrait de nouveau s'agrandir. La nouvelle structure est très centralisée : au sommet on trouve donc l'OKW qui est un état-major dont le chef est Keitel, assisté du général Alfred Jodl et du chef des opérations, le colonel Walter Warlimont[19], qui coordonne toutes les opérations militaires. Selon Knopp plus de 10 000 civils sont victimes des représailles effectuées par certains détachements allemands, qui suivent en cela les directives du commandement supérieur en menant des opérations de « guerre contre les bandes »[137]. Voici la liste des grades de l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale ainsi que leurs équivalents dans l'armée américaine et dans l'armée française durant la même période. Lors de leur entrée en guerre en 1939, ils sont persuadés d'être les meilleurs soldats au monde[21]. En tant que commandant du groupe d'armées Vistule, il ordonne de faire exécuter les soldats battant en retraite, et le 12 février, sur le modèle de celui en vigueur dans le groupe d'armées Centre, il édicte un ordre concernant ces soldats débandés : ceux qui ne solliciteraient pas leur retour au sein d'une unité constituée seraient susceptibles de passer devant une cour martiale[109]. Ce n'est que lors de l'invasion de l'Union soviétique que la Wehrmacht se met à participer de manière active et directe à l'annihilation des populations à l'est. L'effondrement consécutif à l'opération Bagration explique en partie, chez les officiers hostiles au régime et désormais conscients de l'imminence de la défaite, l'accélération du complot contre Hitler et la tentative de coup d’État le 20 juillet 1944. Les premiers massacres ont lieu en octobre 1941 à Kraljevo et Kragujevac en riposte à des attaques de l'Armée yougoslave de la patrie. La situation allemande se dégrade également dans les Balkans : les Soviétiques envahissent la Roumanie, qui quitte rapidement le camp allemand, et la Bulgarie. Les croiseurs auxiliaires, comme l'Atlantis, obtiennent également de grands succès. 2K likes. C'est pourtant la marine qui déclenche les hostilités dès 4 h du matin en attaquant grâce à quelques contre-torpilleurs la base de Hel. Ils doivent former le fer de lance de l'armée allemande tout en protégeant l'infanterie qui suit avec retard le mouvement[19]. En Italie, l'armée allemande agit avec beaucoup de violence après le 8 septembre 1943, les préjugés raciaux envers l'ex-allié et l'impression d'avoir été trahi l'expliquant en grande partie[136]. L'abandon des projets d'invasion des îles Britanniques conduit à une remise à plat complète des plans de Hitler et de l'OKW : durant l’automne 1940 il organise les opérations pour intervenir en Roumanie, au Portugal, conquérir Gibraltar et occuper la zone libre en France. Les navires de surface obtiennent en général des résultats satisfaisants, comme le coulage du Hood. Après la victoire en Pologne et la réussite des opérations en Scandinavie, l'Allemagne repositionne le gros de ses troupes à l'ouest pour préparer l'invasion de la France. Enfin, Hitler donne son accord pour que la légion Condor, constituée de volontaires de la Luftwaffe, prenne part aux combats en octobre 1936. La contribution de la Kriegsmarine ne se limite toutefois pas à la guerre maritime. Avant l’Anschluss les districts militaires sont au nombre de 13 (numéroté de I à XIII), ensuite de 15 (XVII et XVIII) puis il passe enfin à 17 (XX et XXI) après l'invasion de la Pologne. La propagande allemande invite les autres nations à la table des négociations pour résoudre le problème de manière diplomatique. Les sous-officiers sont choisis parmi les hommes âgés de 27 à 35 ans, qui après avoir subi vingt semaines de formation militaire et avoir été retenus pour leurs aptitudes obtiennent la possibilité d'intégrer une école de sous-officiers à proprement parler. La Luftwaffe participe aussi à la guerre des convois, surtout grâce à son bombardier de reconnaissance à grand rayon d'action : le Focke-Wulf Fw 200, surnommé le « fléau de l'Atlantique ». Elles ont besoin de quelques années pour refaire leur retard. Aidée par l'industrie militaire et le savoir-faire allemands, la Wehrmacht revient rapidement au premier plan militaire. Alors qu'au départ la résistance n'est pas très dangereuse pour les envahisseurs, les attaques de partisans s'intensifient à partir de l'automne 1941 dans les territoires occupés. Malgré tout 480 000 soldats de la Wehrmacht sont capturés par les Soviétiques durant la bataille de Berlin, 600 000 en Bohême et 200 000 en Kurzeme[117]. Les troupes allemandes sont réparties en trois groupes d'armées qui doivent opérer sur un large front ; leurs objectifs sont la destruction de l'Armée rouge et la conquête de tous les territoires à l'ouest de la ligne Volga-Arkhangelsk. En mars 1938, après la destitution des généraux von Blomberg et von Fritsch des suites de scandales sexuels, Hitler abolit le poste de ministre de la Guerre tenu jusque-là par le premier. Avoir fait son service dans la Reichswehr, les Luftstreitkräfte ou les forces de police avant le 1er mars 1935, ne dispense pas de la conscription. À partir du second semestre 1943, la situation de l'Allemagne s'aggrave également dans l'espace aérien européen. Après la ré-annexion de ces régions perdues en 1919, Hitler a de nouvelles envies d'expansion, pour la réalisation desquelles ses forces armées sont nécessaires. L’occupation allemande de la Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale (néerlandais : Duitse bezetting) a débuté le 28 mai 1940 quand l'armée belge a déposé les armes face aux forces allemandes et jusqu'à la libération par les Alliés de la Seconde Guerre mondiale entre septembre 1944 et février 1945.Il s'agit de la deuxième occupation de la Belgique par l'Allemagne en trente ans. Dans le même temps, le Reich compte en son sein de nombreux soldats débandés que la police militaire tente par tous les moyens de repérer et de renvoyer sur le front, y compris dans les circonstances les plus dramatiques comme sur les quais bondés de la gare de Breslau peu de temps avant que la liaison ferroviaire avec les régions du Reich encore contrôlées par les troupes allemandes ne soit définitivement rompue. De « grandes expéditions » et des « zones mortes », territoires dans lesquels l'ensemble de la population est déportée laissant la voie libre aux opérations militaires, sont organisées. Des unités terrestres ont été en effet créées pour participer aux batailles côtières. Initialement la France est principalement un territoire permettant de réorganiser les divisions qui reviennent du front de l'Est, cependant à partir de l'automne 1943 l'OKW commence à prendre des mesures défensives, comme la construction du mur de l'Atlantique, pour s'opposer à une invasion des forces anglo-saxonnes[100]. Ses théories sont expliquées dans un livre publié en 1937 : Achtung - Panzer !. Bonjour à tous, Voici une vidéo explicative sur l'opération Bagration qui a eu lieu durant la seconde guerre mondiale. Les navires de la Kriegsmarine interviennent alors de manière efficace, contribuant avec leur puissance de feu à la défense et permettant l'évacuation de centaines de milliers de soldats et de civils avant l'arrivée des troupes soviétiques. L'intégration des troupes autrichiennes à la Wehrmacht permet d'en augmenter la force. La mise sur écoute (secrète) des conversations entre officiers allemands prisonniers à Trent Park, en Grande-Bretagne, confirmait non seulement qu'ils étaient au courant des atrocités nazies, mais que beaucoup y avaient directement participé[9]. Les détachements blindés de l'Afrikakorps passent rapidement la frontière égyptienne[82], mais à cause de l'épuisement des ressources et des renforts chez l'ennemi, l'offensive est arrêtée à El-Alamein, situé à 160 km d’Alexandrie[83]. Par la suite, la Wehrmacht perd le contrôle de l'Afrique du Nord et de la Sicile, puis doit battre en retraite sur le vaste territoire de l'Union soviétique après la bataille de Koursk de l’été 1943. Les accords de Munich avec l'annexion des Sudètes renforcent son prestige et lui permettent d'exiger la démission de Beck, général en chef de la Heer[18]. Le monde entier est stupéfait par la rapidité de la victoire. Durant la guerre, trois autres flottes sont créées, dont la Luftflotte Reich destinée à défendre le territoire allemand[35]. Après l'échec en septembre 1940 des plans d'attaque aérienne de la Luftwaffe (bataille d'Angleterre) organisée et dirigée de manière peu cohérente par Göring, le chancelier prend la décision d'annuler les projets de débarquement. Comme le montre l'historien Jean-Luc Leleu, les meurtres de civils sur le territoire français, entre le 10 mai et le 25 juin 1940, se concentrent sur les zones des combats les plus acharnés du nord de la France en mai 1940, et sont effectuées par les unités SS et par des unités de réservistes qui connaissaient leur baptême du feu. La Wehrmacht compte également soutenir son allié italien, qui est en difficulté après avoir subi une série de défaites face aux Britanniques et aux Grecs, aussi bien en mer Méditerranée, qu'en Libye, en Grèce et en Albanie[69]. Après le suicide de Hitler, les pouvoirs reviennent à l'amiral Karl Dönitz, son successeur désigné depuis la mise à l'écart de Göring qui avait tenté d'ouvrir des tractations avec les Alliés. L'historien Hannes Heer souligne qu'une différence de nature fondamentale existe entre les théâtres ouest-européens et est-européens pour les crimes de la Wehrmacht: dans le premier cas, aucune volonté d'annihilation n'est présente, tant l'existence des populations et des nations d'Europe occidentale n'est pas remise en cause. Edition revue et augmentée par l'auteur. À partir de 1942, la Luftwaffe dispose de sa propre armée de terre constituée de nombreuses divisions d'infanterie appelée Luftwaffe Feld-Division. Les troupes du groupe d'armées « centre » menées par le Generalfeldmarschall Ferdinand Schörner continuent elles à se battre en Bohême et en Saxe jusqu'au 11 mai, date à laquelle elles se rendent aux forces soviétiques du 1er front ukrainien dirigées par le maréchal Ivan Konev[116]. Les villes s'y trouvant sont dévastées et l'industrie est considérablement affaiblie. Les grades de la Luftwaffe sont les mêmes que ceux de l'Armée de terre. Au lieu de permettre à l'armée encerclée de battre en retraite afin d'éviter sa destruction, Hitler insiste pour continuer le combat sur cette position : malgré les tentatives de secours et défense héroïque des troupes nazies commandées par le général Paulus, le reste de la 6e armée est finalement contraint de rendre les armes face à l'Armée rouge le 2 février 1943[93]. Les forces armées allemandes expérimentent de nouvelles tactiques militaires aussi bien sur terre que dans les airs. La grange laissera la place à cinq maisons individuelles. Les unités engagés sur le front perdent énormément d'hommes. Après la réintroduction du service militaire, Hitler tente de mitiger le traditionnel autoritarisme de l'armée prussienne et d'améliorer les conditions de la vie dans l'armée afin d'attirer les volontaires. Malgré son infériorité numérique, la marine allemande enregistre de grands succès en ce début de guerre. Le chasseur de chars léger de la société familiale Marder dérivé du modèle Škoda LT vz 35 peut être donné en exemple[46],[47]. Elles forment le Volkssturm, la milice populaire. Le traité de Versailles de 1919 limite fortement les capacités militaires de l'Allemagne. En 1939, l'Armée de terre compte 98 divisions, dont 52 sont en service actif et 10 immédiatement opérationnelles. Par ailleurs le souvenir du sabordage de la flotte allemande, dite Hochseeflotte, durant la première guerre mondiale est encore vif dans la mémoire collective allemande.