Le régime de Saddam Hussein est tombé dans les jours suivants. Sabotages d'usines et de raffineries durant la guerre qui engendrent une baisse des exportations de pétrole à travers le monde et une pénurie d'essence, même dans les régions les plus pétrolifères de l'Irak. Après trois semaines de combats, les États-Unis renoncent, officiellement devant les pertes civiles. La fin de l'opération de guerre conventionnelle fut savamment orchestrée lors d'un discours du président prononcé le 1er mai 2003 sur le pont d'un porte-avions nucléaire sur lequel on pouvait lire la bannière Mission accomplie ; le président américain le prononça sur un ton victorieux après avoir atterri avec un Lockheed S-3 Viking. les journalistes peuvent couvrir les morts et blessés. Mais de nombreuses personnes risquent encore de payer lourdement les conséquences de cette décision. Le 23 janvier 2004, David Kay (en), chargé de la recherche d'armes de destruction massive en Irak par le gouvernement des États-Unis, démissionne et proclame qu'il n'y a pas eu production d'armes de destruction massive depuis la fin de la première Guerre du Golfe - tout en ne condamnant pas l'intervention militaire. Le 19 mars 2003, à 21 h 37, soit quelques heures après la fin de l'ultimatum de 48 heures qui demandait au président irakien Saddam Hussein ainsi qu'à ses fils Oudaï et Qusay de quitter l'Irak, les États-Unis ont lancé des missiles sur Bagdad. Par respect pour les familles, les noms ou les images permettant d'identifier clairement les individus tués en action ne peuvent pas être diffusés. par la population, les hôpitaux sont surchargés alors que les médecins manquent cruellement. Il fait défiler des photos de camions présentés comme des prototypes de laboratoire mobile de recherche biologique (en) (sur la base des faux renseignements de « Curveball », ingénieur chimiste irakien à l’origine d’une des plus grandes supercheries de l’histoire du renseignement[62],[63]), des photos satellites d’usine d’armes chimiques et de bunkers, l’enregistrement d’une conversation entre des officiers de la garde républicaine irakienne qui parlent d’« agents neurotoxiques » et présente finalement un flacon de poudre blanche : de l’Anthrax. En octobre 2006, l'Organisation de la conférence islamique (OCI) rédige le « document de La Mecque ». Le deuxième présente un aperçu de la guerre d’Irak de 2003 à 2007. L'adoption de ce décret no 2 a eu pour conséquence de mettre entre 350 000 et 400 000 soldats irakiens au chômage, et environ 2000 employés du ministère de l'information. Le 25 juillet 2003, Moqtada al-Sadr, dignitaire chiite considéré comme influent, demande à Najaf, « le retrait des forces d'occupation » américaines, devant une foule de cent mille fidèles. Le film montre qu'il s'agit plus probablement de vrais policiers infiltrés par une milice chiite. Le nombre des victimes irakiennes n'est pas connu avec exactitude et varie considérablement selon les sources, les diverses estimations allant de 100 000 à plus d'un million de morts pour la période 2003-2011, tant parmi les combattants que les civils[1],[2],[3]. La stratégie de la coalition consiste d'abord en des bombardements ciblés et répétés de la capitale irakienne et autres villes importantes, visant à la fois à terroriser les Irakiens (l'espoir de la coalition étant de voir des désertions massives dans l'armée irakienne ou un soulèvement de la population irakienne) et à détruire les systèmes de défenses du pays. Début des négociations entre les paysans et le gouvernement en Inde, Mobilisation paysanne historique depuis plus de 6 mois en Inde, Nouvelle grève générale en Inde en soutien au mouvement paysan, Hommage à Ivan Hoareau : numéro spécial de Témoignages. Dans la province d'Al-Anbar, à l'ouest du pays, une partie de l'insurrection tribale sunnite forme en septembre 2006 le Conseil du salut d'Anbar, dirigé par Abdul Sattar Abou Richa, qui sera assassiné un an après et remplacé par son frère aîné Ahmed Abou-Risha. Pollution des terres agricoles et des nappes phréatiques par le sabotage des puits de pétrole et l'ouverture volontaire des oléoducs. Le 25 mai 2006, George W. Bush et Tony Blair reconnaissent leurs erreurs en Irak. Le troisième argument en lui-même est une bonne raison d'aider les Irakiens, comme je l'ai souligné précédemment, mais ce n'est pas une bonne raison de risquer la vie de jeunes Américains. La politique sectaire du Premier ministre chiite Nouri al-Maliki jette ainsi de nombreux sunnites dans l'opposition, les attaques de l'État islamique d'Irak continuent de faire des milliers de morts, et les ambitions indépendantistes des Kurdes, qui ont formé un Gouvernement régional du Kurdistan autonome en 2005, se heurtent de plus en plus au gouvernement central irakien[13]. Pour justifier leurs soupçons sur l’existence de liens entre l’Irak et Al-Qaeda, les services de renseignements américains évoquent différentes rencontres entre Ben Laden ou ses sbires, et des personnalités irakiennes du renseignement ; Selon les services de renseignements, d’autres rencontres auraient encore eu lieu, dont une au cours de laquelle Saddam Hussein aurait proposé à Ben Laden de s’installer dans son pays. Le secteur de l'armement aurait également l'occasion « d'écouler les stocks » et de stimuler la production par une augmentation des « besoins ». nécessaire]. Cela en fait la guerre la plus meurtrière pour les États-Unis depuis la guerre du Viêt Nam. Déjà sous le régime de Saddam Hussein l’éducation supérieure en Irak souffrait : Aujourd’hui les salaires ont augmenté mais restent insuffisants. Du côté de la coalition, on dénombre une centaine de morts, mais de nombreux soldats sont contaminés suite à l'utilisation d'armes chimiques. En fait, la Coalition se contenta d'envoyer quelques forces spéciales dans cette région désertique uniquement défendue côté irakien par des gardes frontières. Il fallait trouver un prétexte pour déclencher la guerre. », « s’il n’y a pas participé de quelque manière que ce soit », si celles-ci avaient décidé de se flanc garder sur leur aile gauche lors leur attaque principale sur Bagdad par le Sud, « les choses ne se sont pas déroulées comme nous l'avions espéré », « la plus grosse erreur, du moins en ce qui concerne l'implication de notre pays, c'est Abou Ghraïb », « La communauté du renseignement juge que le terme de guerre civile » ne représente pas de manière adéquate la complexité du conflit en Irak. Augmentation des dépenses militaires (armes, habillements, véhicules...). Face à cette menace, les Irakiens avaient massé à l'ouest de Bagdad onze divisions de l'armée régulière irakienne et deux divisions de la Garde républicaine[réf. Parmi ces règles, il est prévu que : Une partie importante de la presse internationale était rassemblée au plein cœur de Bagdad, dans l'hôtel Méridien-Palestine. Et c'est la menace qui n'ose pas dire son nom, parce que les Européens, je vais vous le dire franchement, ne se soucient pas beaucoup de cette menace. nécessaire]. En octobre 2009, le ministère irakien des Droits de l'homme avance qu'au total de 85 694 personnes ont été tuées depuis le début du conflit[3]. Irak. Plusieurs dizaines de caches d'armes ont été découvertes par les forces de la coalition. À partir de septembre 2014, l'Iran recommence à intervenir ouvertement en Irak, en envoyant des soldats d'élite de la force Al-Qods contre l'État islamique, pendant la seconde guerre civile irakienne[141],[142],[143]. Pollution de l'eau par la mise à feu de plusieurs raffineries pétrolières et par les combats, ce qui empêche les agriculteurs de produire suffisamment. ... L’un des facteurs qui a alimenté le conflit de 2003 et la gestion inconsidérée de l’après-guerre a été l’abstraction idéologique selon laquelle la guerre devait faire naître la démocratie. Le même jour, Tarek Ayoub, journaliste à la chaîne Al Jazeera, est tué par un missile tiré d'un avion américain alors qu'il filmait depuis le toit de sa maison[79]. Ce dernier règne sur un territoire comprenant des régions de la Syrie et de l’Irak. La plupart des experts estiment que l’Irak a reconstitué son programme d’armes nucléaires, a repris la production d’agents chimiques (gaz VX, sarin, moutarde…), conservé et développé des missiles, a acquis un moyen d'enrichir l'uranium, etc[52]. Et c'est la menace qui n'ose pas dire son nom, parce que les Européens, je vais vous le dire franchement, ne se soucient pas beaucoup de cette menace. Après avoir été jugé par le Tribunal spécial irakien, il est pendu le 30 décembre 2006 au matin. Le 18 mars 2002, le vice-président irakien Taha Yassine Ramadan a indiqué que son pays accepterait le retour des inspecteurs en désarmement des Nations unies, mais seulement si l'ONU définissait les sites à visiter et fixait un calendrier pour leur mission. La politique américaine a été fortement critiquée dans le monde. Debut 2007, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime dans une étude que 120 Irakiens sont morts en moyenne chaque jour entre mars 2003 et juin 2006 et donne une estimation de 104 000 à 230 000 morts violentes, dont plus de la moitié à Bagdad, pour cette même période[149],[2]. Ces gens sont trop tribaux pour être contrôlés par une démocratie.L’Amérique ne peut pas imposer ses façons de faire à l’Irak et ce fut une erreur que de l’attaquer unilatéralement. De nombreux centres historiques ont été détruits par les bombardements américains, les combats et les pillages. L'armée américaine a pris le contrôle de la capitale avec une série de raids blindés qui ont facilement réduit une faible résistance, mal organisée, de la Garde républicaine chargée de la protection des palais présidentiels, et de divers groupes paramilitaires. Il s'empare des villes de Mossoul et de Tikrit, ainsi que de la majeure partie des provinces de Ninive, Salah ad-Din et une partie de celle de Kirkouk. L'Irak réplique en envoyant sur le Koweït, à partir d'une vedette rapide de fabrication soviétique dissimulée dans le littoral, plusieurs missiles anti-navires HY-2. la commission sera financée au moyen d'une surtaxe sur la vente du pétrole irakien, afin de garantir l'indépendance à la commission. Le gros des 4 000 militaires du contingent britannique a été rapatrié en juin 2009. Dans un très grand nombre de pays, d'importantes manifestations ont rassemblé la population voulant montrer son refus de l'intervention américano-britannique. Parmi eux se trouve Ezzat Ibrahim al-Douri, le « roi de trèfle », dont la mort a été annoncée à plusieurs reprises mais qui serait encore actif en Irak, dans la clandestinité, en 2015. « Dann nout zassyète la santé épi la maladi lé mélanzé ». Au soir du drame, les autorités annonçaient plus de 200 morts. Donc, même si des erreurs ont été commises ici ou là, elles ne sont pas sérieuses. Pour cette étude, l'OMS s'est fondée sur les données recueillies auprès de 9 345 ménages dans un millier de quartiers et villages répartis sur tout le territoire irakien[149]. Guerre en Irak : Les représentations humanitaires en question Pierre Salignon Article paru dans Humanitaire, la revue de Médecins du Monde N°8, Automne-Hiver 2003 ... HCR de se préparer aux conséquences "humanitaires" d’une intervention militaire en Irak. Et pour tenter d’obtenir la caution des Nations-Unies pour une guerre « préventive », Colin Powell, alors ministre des Affaires étrangères, est allé présenter des faux à la tribune du Conseil de sécurité. Afin d’être au maximum mobilisée dans la lutte contre le Covid-19, la France a décidé de retirer ses troupes d’Irak. Mais la guerre en Syrie marque pour eux un revirement de fortune. Mais cela pourrait avoir des conséquences. Le 15 décembre 2011, les Américains annoncent la fin de la guerre et les derniers soldats quittent le pays le 18 décembre[15], ne laissant que quelques soldats chargés d'entraîner les forces irakiennes et un contingent de Marines affecté à la protection de l'ambassade des États-Unis en Irak à Bagdad qui abrite plus de 5 500 Américains et des milliers d'employés étrangers. La qualité manque également au niveau académique. États-Unis. Entre 1991 et 1994, les inspecteurs ont découvert quarante laboratoires secrets de recherche nucléaire ainsi que trois programmes clandestins d'enrichissement d'uranium[réf. nécessaire], unités combattant de façon isolée et apparemment très mal commandées au niveau du commandement de la Garde républicaine[note 8] ; le commandant des opérations (civil) de la région militaire centre, incluant en particulier les régions de Bagdad, de Tikrît, de Baqubah et de Kut, défendue par la garde républicaine, était Qoussaï Hussein [réf. Alors tout le monde répond: ‘Montrez-moi une menace immédiate de l'Irak pour l'Amérique. nécessaire]. Une colonne de camions a fait également le trajet, avec le matériel le moins lourd. nécessaire] affirmeraient qu'il aurait été à l'origine, ou couvert, [réf. Les ravisseurs appartiennent à la guérilla (mouqawama, la « résistance » irakienne) menée par d’anciens baasistes des services de Saddam Hussein, des djihadistes étrangers, des islamistes et des salafistes. Dès novembre 1990, l'ONU autorise une coalition de pays menée par les États-Unis à intervenir au Koweït si l'Irak ne se retire pas. De même, une force de l'armée régulière irakienne de Nassiriya, composé de la 11e division irakienne d'infanterie, appuyée par un petit nombre de mortiers, ne disposant pas blindé s'opposa avec succès à Nassirya, pendant près de trois jours, au franchissement à cet endroit de l'Euphrate par une brigade de l'US Marine Corps disposant pourtant de moyens très supérieurs sur le plan de la qualité[réf. Le 5 février 2003, le secrétaire d'État Colin Powell passe devant le Conseil de sécurité des Nations unies pour dévoiler les preuves des activités illicites du régime baasiste. Placer des troupes alliées et des bases en permanence sur le sol irakien pour ainsi avoir un contrôle sur le golfe Persique, montrer au monde que les occidentaux sont toujours les plus forts et qu’ils peuvent agir efficacement et rapidement, libérer des prisonniers de guerre retenus en Irak. Morts et blessés Le bilan de la guerre en Irak, de 2003 à 2011, est de 4486 morts et 32232 blessés américains. C'est le plan d'opération 1003V, qui est une « évolution » du plan de guerre de la première guerre du Golfe. France-Irak Actualité Trump : Faire en Iran un « remake » de la guerre d’Irak Gilles Munier. Ils ne sont pas non plus autorisés à les interviewer, de 4 806 morts dans la coalition incluant les décès au Koweït et dans le golfe Persique dont 4 489 soldats américains, Plus de 36 000 blessés dans la coalition dont 32 242 américains. Bataille de chiffres autour du nombre de morts côté irakien, Le bilan de la guerre d’Irak, objet de controverse, : Affrontements entre chiites et sunnites en Irak après l'attaque du mausolée de Samarra, : « Liberté en Irak », retour sur le fiasco de l'invasion américaine, THE IRAQI WMD CHALLENGE -- Myths and Reality. Emprisonnement d'autres personnes sur simple dénonciation, vengeances personnelles, etc. Les conséquences de la guerre sont nombreuses : Entre 150 000 et 200 000 Irakiens sont morts durant le conflit. Saddam a été éliminé parce qu'il voulait facturer son pétrole en euro et non plus en dollars ! De plus, selon le HCR, 1,8 million d'Irakiens ont été déplacés à l'intérieur du territoire. Dans ce contexte difficile (ouragan Katrina) pour George W. Bush, un sondage Gallup montrait que 63 % des Américains voulaient le retour des soldats dans leur pays. Divers incidents vont se produire : Durant l'été 1991, l'UNSCOM obtient des photos aériennes de surveillance de l'Irak qui ont été prises par un avion espion américain Lockheed U-2 de la CIA. La plupart sont interceptés par des batteries de missiles MIM-104 Patriot ou tombent dans des zones inhabitées. Pour concentrer ses forces dans la lutte contre le coronavirus, la France, comme d’autres pays, a décidé de retirer ses troupes d’Irak. Il y a eu beaucoup de prises d'otages faites par des groupes radicaux islamiques, soit pour financer leurs opérations, déstabiliser les pays de la coalition ou encore pour faire libérer certain de leurs miliciens emprisonnés par la coalition. La guerre d'Irak fait suite aux attentats du 11 septembre où Georges, W Bush avait déclaré la guerre contre le terrorisme. Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » S. T. : Tous ceux qui ont participé à la guerre, en partant des responsables américains et britanniques, considèrent aujourd'hui qu'ils ont commis une erreur fatale en la déclenchant. Des nations comme le Japon ont retiré à cette date leurs forces terrestres mais contribuent à la logistique de l'opération. Selon des révélations de l'ancien secrétaire au Trésor Paul O'Neill, reprises par le journaliste Ronald Suskind (The Price of Loyalty), le Conseil national de sécurité de la Maison-Blanche discutait un Plan pour l'Irak après Saddam dès le mois de février 2001, soit quelques semaines après l'arrivée à la présidence de G.W. Cette mise en scène hollywoodienne et l'énorme médiatisation subséquente servirent à l'administration Bush pour justifier la guerre. 2 Etats européens et guerre d’Irak l’Angleterre, l’Espagne et l’Italie, ainsi que leurs dirigeants Jacques Chirac, Gerhard Schröder, Tony Blair, Jose Maria Aznar et Silvio Berlusconi. "Bagdad condamne l'intervention militaire turque, Ankara justifie son action contre le PKK", "Turkish Army Says Up To 100 Kurdish Rebels Killed In Northern Iraq", RFE/RL, 23 août 2011. Le ministère de la santé irakien annonce que 134 irakiens ont été tués en mai 2009, soit le chiffre le plus bas jusqu'ici depuis l'invasion de 2003 et le porte-parole de l'armée américaine en Irak annonce que treize attaques importantes ont eu lieu[121]. Les miliciens sunnites sahwa, souvent d'anciens insurgés, contribuent à la tension intercommunautaire en prétendant évincer leurs rivaux chiites et jouer un rôle politique[112]. Ainsi, pour Renaud Girard, « la guerre d'invasion anglo-saxonne de 2003 en Irak a provoqué une guerre civile entre les chiites et les sunnites, qui n'existait pas avant. Faire la paix par la sécurité collective : l’ONU sous Kofi Annan. Aux opérations de recherches et destructions s'ajoutent celles voulant s'assurer le retour à la vie civile des insurgés comme l'Opération Restore Peace III. Ce nombre est repris par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), mais selon France 24 il suscite la controverse : « le groupe a mené son enquête en interrogeant environ 10 000 foyers irakiens sur les pertes dans leurs familles respectives. La plupart des foyers se situaient en effet dans des zones proches des grands axes de circulation, cibles fréquentes des attentats », « susceptible d'être de l'ordre de 1 033 000 ». Les responsables de cette décision commencent à vouloir laver leur conscience. Libérer l'Irak de son dictateur Saddam Hussein, afin que l'Irak devienne un pays uni, stable et libre, appuyer la reconstruction et l'aide humanitaire, minimiser les dommages causés à l'infrastructure du pays et à la population civile, condamner Saddam Hussein pour ses crimes (violation des droits de l’homme), punir l'Irak pour les 16 résolutions des Nations unies qu'elle n'a pas respectées et le non-respect du programme « pétrole contre nourriture 2 ». Les anciens inspecteurs étaient en effet accusés de profiter des inspections pour recueillir des renseignements en Irak, l'Irak n'aurait pas son mot à dire sur la nationalité des inspecteurs, et Blix a précisé que « exclure la participation des États-Unis était exclu ». Des responsables sunnites sont destitués de leurs fonctions dans l’armée et l’administration sans discerne… Le lieutenant-général John F. Sattler et le major-général Richard F. Natonski ont dirigé 15 000 soldats américains et de la coalition contre environ 5 000 combattants insurgés dirigés par Abdullah al-Janabi et Omar Hussein Hadid. Au cours du mois de juin 2003, l'armée américaine, qui subit de nombreuses attaques de la part de la rébellion civile irakienne et de groupes terroristes, lance une opération nommée « Scorpion du Désert (en) », essayant de prendre le contrôle du pays. Cette guerre fait suite à la mission de l'ONU en Irak qui avait en charge le désarmement de l'Irak (résolution 1441 (2002), votée à la demande des Américains et des Britanniques) le 8 novembre 2002. Le gouvernement intérimaire obtient le contrôle économique du pétrole, mais pas celui des dix-huit milliards de dollars d'aide américaine. nécessaire])) et quatre des six divisions de la Garde républicaine (chaque division de la Garde étant d'une force militaire équivalente à une brigade de la Coalition : au total, trois Brigades blindées en combat rapproché[note 4] et 1 Brigade d'infanterie motorisée[note 5][réf. Les clefs du trésor qui étaient en effet détenues par la famille Al-Rufaïe depuis plusieurs siècles auraient été subtilisées par Moqtada al-Sadr[réf. Les journalistes doivent se conformer à un minimum de discipline. ». La CIA est mise en cause. II. Ce groupe se déclare indépendant de l'ancien président Saddam Hussein, non islamiste, et affirme être un « groupe de jeunes Irakiens et d'Arabes qui croient en l'unité, en la liberté et en l'arabité de l'Irak ». Seules quelques milliers d'armes leur sont livrées. Les personnes sondées ont attribué la mort de leurs proches aux forces de la coalition dans 35 % des cas et aux groupes insurgés dans 32 % des cas[156]. Les renforts (surge) envoyés au début de 2007[114] et l'application d'un programme de contre-insurrection symbolisé par la nomination de David Petraeus au poste de commandant des opérations appuyé par l'armée irakienne et les milices (Réveil d'Anbar, Fils de l'Irak) contribue à faire baisser le niveau de la violence. Mais les violences continuent. » Il cite « un nombre important de preuves crédibles[88] ». Afghanistan. Le coût financier de la guerre d'Irak peut en partie être calculé à partir des mesures budgétaires votées par le Congrès des États-Unis en sus des budgets de fonctionnement. Le 15 février 2004, un ensemble de pays voisins de l'Irak (Syrie, Iran, Koweït, Arabie saoudite, Jordanie, Égypte et Turquie), après une réunion à Koweït, demandent solennellement le retrait de la coalition des forces d'occupation et l'aide de l'ONU, pour rendre le pays à ses habitants. Fin 2008, il reste 14 brigades américaines dans ce pays[118]. nécessaire], et les villes de Mossoul et de Kirkouk furent pratiquement prises sans combat, après que les forces de l'armée régulière irakienne se furent (tout comme les autres forces de l'armée irakienne, qui ne se rendirent jamais, à l'exception, à la fin des hostilités, des Généraux commandant des Régions militaires) « évaporées »...[réf. Réorganisation des différents services publics et retour à l'école de la jeunesse irakienne malgré la destruction des infrastructures, l'insécurité qui règne dans le pays et la mort de nombreux professeurs et élèves avec, par exemple, une augmentation du taux de scolarisation à, Pour la première fois des femmes ont accès à des postes dans le gouvernement, au même titre que les hommes, quoiqu'en nombre très inférieur ; c'est le cas de. Fin novembre 2001, Washington met en garde Bagdad contre la production d’armes de destruction massive (ADM) : George W. Bush exige la reprise des inspections des Nations unies pour le désarmement en Irak. Le 5 décembre 2001, le chef de la diplomatie irakienne a dit que l'Irak refusait le retour des inspecteurs en désarmement demandé par Washington, estimant que seule l'ONU, et non les États-Unis, a le droit de décider de leur retour. Le 1er décembre 2008, dans un entretien donné à la chaîne de télévision ABC News, le président Georges W. Bush a reconnu, concernant les armes de destruction massives, que « Le plus grand regret de toute cette présidence consistera dans la défaillance du renseignement en Irak. En 2010, hors un contingent américain dont le retrait est annoncé, il reste environ 150 Britanniques ayant un rôle de formateurs. Le gouvernement intérimaire doit préparer des élections, prévues pour le début de 2005. La guerre en Bosnie est terminée depuis plus de dix ans, mais les forces de l'ONU y sont encore nécessaires pour maintenir la paix. Le même magazine raids, dans son numéro de janvier 2008, aborde la question des conséquences psychiques et psychologiques de ces engagements sur les soldats concernés et notamment les réservistes. Philip Zelikow, « The Israel Lobby », London Review of Books, Letters, vol. Pour les précédentes, voir, Dans le sens des aiguilles d'une montre en commençant en allant à Sernadinha et a penalve en haut à gauche : une patrouille à. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Son rapport est clair : il n’a rien trouvé[53]. Le modèle Clausewitzien de la guerre. Introduction d'une nouvelle monnaie irakienne remplaçant les anciens dinars irakiens à l'effigie de Saddam et le « dinar suisse » ayant cours dans le Nord du pays. Tous deux ont avoué que les armes de destruction massive invoquées pour lancer la guerre n’existaient pas. Le 20 mars 2003, l'armée américaine intervient en Irak. Terminale > Géopolitique et sciences politiques > Faire la guerre, faire la paix : formes de conflits et modes de résolution > Les guerres d'Irak et leurs conséquences Sélectionner une matière Sélectionner un … La « guerre contre la terreur » de Bush est un bobard qui sert à couvrir l’intervention des Etats-Unis au Moyen-Orient pour le compte du « grand Israël ». Mais l'Iraq Survey Group (ISG) déclara en 2004 qu'il n'y avait plus aucune production d'arme chimique depuis 1991, ni aucun programme en cours en vue d'en obtenir de nouvelles (voir plus bas), et que seules ont été alors collectées dans tout le pays 500 munitions abandonnées ou oubliées et dans un état dégradé, datant de la guerre Iran-Irak[19],[20],[21],[22]. Hans Blix, le 27 janvier 2003, a affirmé dans son rapport que les inspecteurs de l'ONU avaient découvert, fin 2002, que l'Irak de Saddam Hussein produisait du gaz VX ainsi qu'un gaz proche du gaz moutarde, le thiodiglycol ainsi que des missiles balistiques tactiques[réf. Par ailleurs, il a dit qu'il y aurait des changements dans la façon de procéder, par rapport aux inspections qui ont eu lieu dans les années 1990[48] : Hans Blix a par ailleurs fait comprendre qu'aucun système n'était infaillible et qu'il s'attendait à ce qu'une « incertitude » persiste après les inspections[48]. On estime qu'il manque 60 000 ordinateurs, 2 000 laboratoires scientifiques ainsi que de nombreux livres et du matériel scolaire. Bien que les agents de la CIA n’aient pas trouvé d’arme de destruction massive, ils restent persuadés que l’Irak en possède. A - Les Etats-Unis maîtres du monde depuis 1991. Une des sources d'informations, Rafid Ahmed Alwan al-Janabi (surnommé « Curveball »), ingénieur chimiste irakien, qui a fait défection en Allemagne en 1999 et a été interrogé par le BND a fourni de faux renseignements accréditant l'existence d'un programme d'armement biologique. Le nombre d'entreprises privées en Irak est passé de 8 000 en 2003 à 35 000 en 2006 à la suite de la libéralisation de l'économie. nécessaire], et les systèmes fixes de communications irakiens. la France qui estime que le désarmement de l'Irak doit mener non pas à la suspension mais à la levée des sanctions qui pèsent sur l'Irak ; la Chine, qui met en garde contre le recours arbitraire à la force ; la Russie qui considère que pour la bonne exécution de la résolution, il faut l'arrêt des incessants bombardements américains et britanniques. En 2013, la revue scientifique PLOS Medicine dresse un bilan en partenariat avec des universitaires américains et le soutien d'experts du ministère irakien de la Santé et estime que 461 000 Irakiens ont trouvé la mort pendant le conflit entre 2003 et 2011, dont 60 à 70 % dans des actes de violence directe et 30 à 40 % à cause de facteurs indirects tels que des problèmes d'hygiène ou des problèmes de santé liés au conflit[156],[157],[158]. Sa « capture » et certaines photographies prises à cette occasion semblent avoir été extrêmement mal perçues par la majorité des sunnites irakiens [réf. Beaucoup de scientifiques et étudiants manquent de connaissances linguistiques pour un échange international. Chaque fois qu'une telle découverte a été réalisée, les munitions ont été identifiées et déplacées vers un des sept dépôts où elles ont été détruites, ou ont été détruites sur le lieu de leur découverte. L'idée d'une guerre préventive au profit d'Israël, L'option diplomatique : tentative pour éviter le conflit devant l'Organisation des Nations Unies (ONU), L’échec du processus de désarmement de l’après-1991, La CIA à la recherche des armes de destruction massive, Efforts en vue d'un vote au Conseil de sécurité, L'option militaire : la guerre conventionnelle en mars 2003, Traque des ex-dirigeants irakiens baassistes, Polémique à propos des armes de destruction massive, Informations divulguées au cours de la guerre, De 2003 à 2010 : Occupation de l'Irak et guérilla, Occupation de l'Irak et début de l'insurrection, Prises d'otages par des groupes armés (2004), Seconde guerre civile irakienne et nouvelle coalition, Conséquences religieuses en Irak : la guerre civile inter-confessionnelle, Conséquences sur la politique des États-Unis, Conséquences économiques pour les États-Unis, Conséquences politiques en dehors de l'Irak, « Le plus grand regret de toute cette présidence consistera dans la défaillance du renseignement en Irak.