Activité principale est l’agriculture : le mil, maïs, arachides, fonio, haricots, la bergerie, etc... L’organisation sociale à Gouka est très hiérarchisée. Elle comprend trois niveaux : • les hommes libres appelés hooro auxquelles appartiennent les marana (chef du village qui ont vocation au règne, de tunkalemu = marabouts, princes. • les hommes de caste ou naxamala (niaxamala) auxquels appartiennent les forgerons, les travailleurs de fer, du bois les griots = jaaro conteur, (historiens), et les cordonniers. • les captifs, ou komo, serveur qui a été affranchis au début du XX éme siècle.
Dougouba ou Goundiourou, ( la grande cité), appelé par les voisins bambara et khassonkés fût une ville-cité millénaire plus ancienne que Tombouctou visitée et habitée par de grands érudits arabes venu du Yémen depuis du temps immémoriaux. Cité-lumière, elle comptait plus de 555 foyers d’écoles coraniques. Détruite par les guerriers d’animistes massassis et les envahisseurs, elle est à sa troisième reconstruction. Des fouilles archéologues pourraient bien la classer parmi les troisièmes patrimoines internationaux. D’éminent saints(waliyou) arabes y ont vécu jusqu’à leur mort et enterré à Goundiourou (Dougouba). Il s’agit de :
Haliwan ibn Safiyan Abou yagidou-I Boustaniyou Abou Bakr Ibn Soulemane Al Cheikh Al Mansour Balwan Hatimou Ibn Lassimou Abou Mouhamad Saliha Amar Ibn Yadjidou Abou-I Abass
Cependant, on y comptait aussi des saints autochtones parmi lesquels figuraient :
Alkhali Ousmane Dianna Cheikhna Mahamadou Baba Diawara Fodiyé Mahamadou Alimamy Mahamadou Gaata Harouna Arifakha Mahamadou Siré Dramé Fodiyé Mahamadou Diakhanké Cheik Mamadou Lamine Dramé Fadiga. Tels sont les saints qui ont été répertoriés avec précision de taille.
Cheik Mamadou Lamine Dramé Fadiga serait né entre 1835 et 1840, à Goundiourou, d’une famille soninké. El hadji Mamadou Lamine Dramé(le saint) marabout soninké qui a combattu contre la pénétration coloniale. Son véritable nom est Mamadou Lamine Demba Dibassi. Le nom de son père est Mamadou ; c’était un marabout soninké qui enseignait le coran et rendait la justice dans le pays, il fût un grand combattant de la foi, il opposa une résistance farouche contre le colonisateur Français et l’envahisseur. Il fût lâchement assassiné en Décembre 1887 à N’goga sokota dans le Sud de Niani en Gambie, par l’homme de Moussa Molo roi du Fudo. La fondation de l’Empire soninké du Wagadou, appelé Empire du Ghana, d’après la tradition orale des griots soninké, est due à un personnage légendaire, Igo Khassé Dingka (ce qui signifie "gros vieil homme’’).Celui-ci serait originaire de la région d’Assouan en Egypte, d’ où le nom Aswanik, sous lequel sont nommés les Soninko. En Egypte il appartenait à la noblesse et était l’un des lieutenants du pharaon. Dinga est l’ancêtre des soninko. Dinga arriva en Afrique de l’Ouest, dans la région où se trouvent aujourd’hui le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la Gambie.
L’histoire raconte que dans la région, un serpent à sept têtes nommé bida régnait en maître. Pour pouvoir installer l’Etat du Wagadou, Igo Khassé Dinga dut négocier avec le serpent bida. Le serpent accepta de laisser Dinga installer son empire à condition de lui donner tous les sept ans la fille la plus belle et la pus propre (vierge) du Wagadou. En contrepartie le serpent accorderait au Wagadou la richesse, l’or et la pluie pour les récoltes.
N.B. Tous critiques positifs des fautes, manquements défaillance ou perception à mon opinion ou explication sont bienvenues, pour éclaircir mieux le travail considérable que les chercheurs ont effectué dans l’intention de dévoiler la signification réelle de mots de la langue de nos ancêtres " o xooxoonu " le pluriel en soninké se fait comme le pharaonique " soninkonu" = les soninkés ou les soninko.
Il y a plus de 120 ressortissants de Gouka en France, pour commencer il faut voir clair sur le fait que " le choix de l’immigration se fait en fonction de la pauvreté". Certes, il y a une part de vérité dans l’opinion. L’association de Gouka veut simplement faire comprendre que le gout pour l’aventure, la recherche du savoir, sont aussi d’autres facteurs qui poussent les gens à quitter leurs terre natale pour d’autres lieux, et souvent ce séjour devient malheureusement ou heureusement éternelle ainsi on devient "immigrés" inconsciemment. Les habitants de Gouka veulent travailler main dans la main, le but est de promouvoir toute activité d’aider la population du village de Gouka sur différents programmes :
Santé Education Eau potable Agriculture Cultures condition de vie : meilleure vie En générale c’est la lutte contre la pauvreté.
La pauvreté est l’insuffisance de ressource matérielles comme la nourriture, l’accès à l’eau potable, les vêtements ; le logement, et des conditions de vie en général, mais également de ressource intangible comme l’accès à l’éducation, l’exercice d’une activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens. Lutter contre la pauvreté, l’association de Gouka s’engage à faire prendre conscience qu’être libre de la pauvreté est droit humain fondamental. Constat d’nue tragédie silencieux. L’élimination de la pauvreté, en particulier l’extrême pauvreté, a été identifié à Gouka. L’objectif fondamental consiste à réduire l’extrême pauvreté, et s’inscrit dans une perspective générale de sécurité humaine. La pauvreté est qualifiée comme un déni de droits humains et comme une violation de la dignité humaine. |